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Balades dans le Puy-de-Dôme
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14 février 2012

Bientôt le Panoramique

 

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Hormis les gares, encore en travaux mais en sommeil à cause du gel, tout semble en place pour hisser les touristes au sommet du puy de Dôme.  

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De multiples panneaux, multilingues, sont installés un peu partout, et presque à chaque virage du sentier des muletiers.

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Au sommet, le cheminement bien étudié, goudronné, permettra d'accueillir des groupes, derrière lesquels il faudra piétiner jusqu'à l'arrêt-pipi (également prévu), sauf à empiéter sur la pelouse reconstituée. 

 

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Pour l'instant, je suis seul sur ce chemin de ronde à affronter le vent glacial. Pas question de contempler longuement le puy de Côme, il vaut mieux accélérer le pas pour rejoindre l'antenne.

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Une brume épaisse recouvre la ville. La pollution, aggravée par le temps sec et l'utilisation intensive du chauffage, a atteint le seuil d'alerte. 

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Les soubassements bien dégagés du temple de Mercure permettent d'apprécier l'importance de l'édifice. 

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Eugène Renaux (1) a l'air frigorifié. Le temps était plus doux lorsqu'il a atterri ici, il y a tout juste
101 ans.  

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(1)- Eugène Renaux a remporté le prix offert par André et Edouard Michelin à l'équipage qui relierait Paris au puy de Dôme en moins de 6 heures. L'exploit a été réalisé le 7 mars 1911, en 5 h 10', avec une escale technique de 20 minutes à Nevers.

(2)- Source : Wikipedia.


 

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18 mai 2010

Escapade à Thiézac

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Face au puy Griou (1694 m)

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C'est assez loin de Clermont, à une heure 3/4 de route, dans le département du Cantal, sur la route d'Aurillac. Nous avons  fait la balade l'année dernière (le 18 avril), mais peu importe la date : rien ne semble avoir changé, au moins depuis 1775, année inscrite sur la pierre du four à pain d'un village traversé.

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La boucle est parcourue en deux heures trente environ. Elle est balisée et précisément décrite sur le site NetRando.

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A plus de mille mètres d'altitude, le village de Niervèze a gardé son habitat traditionnel : murs épais, ouvertures étroites, et quelques toits de chaume (il faut ignorer la tôle ondulée malencontreusement située au premier plan).

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(cliquer pour agrandir)

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Par endroits, le chemin est un peu humide.

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Avec autant d'eau et de verdure, il doit souvent pleuvoir ...

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Effectivement ! Mais la porte du Lion, en fin de parcours, offre un abri appréciable.

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8 août 2007

Des grottes

 

Au Pays Basque, j'ai vu les grottes d' Isturitz et Oxocelhaya, dans le Vercors celles de Choranche.

Dans le Périgord, j'ai visité les grottes de Lacave, et je suis descendu dans le gouffre de Padirac où, à trente ans d'intervalle, même le batelier semble aussi immuable que l'imposante stalactite.

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Un seul des visiteurs est présent sur les deux photos     (1)

En Lozère , j'ai été impressionné par l'aspect fantastique des concrétions calcaires de l'aven Armand, et de la grotte de Dargilan.

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Quant aux grottes ornées, je n'ai pas aimé le fac-similé de Lascaux ; le simple fait de savoir que ce n'est qu'une copie bloque chez moi toute faculté d'émotion. Mais je reste béat d'admiration devant ces animaux si vivants dessinés dans la grotte Chauvet, que j'ai un jour découverts dans une revue.

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Je m'égare : dans notre région il n'y a rien de tel. Mais on trouve par exemple d'anciennes carrières creusées pour en extraire des blocs de lave, comme ici au Grand Sarcouy ...

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... ou bien des habitations troglodytiques comme les grottes de Perrier, que j'ai déjà décrites, ou d'autres encore.

 

Les grottes de La Roche-Blanche

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Elles se remarquent de loin, mais ont tendance à se cacher lorsque l'on s'approche. Je les avais sur ma droite à l'instant, mais le chemin s'en éloigne, avant de revenir vers la tour, située  au bord de la falaise. Faut-il grimper à son sommet pour mieux apprécier le paysage ? Cette corde ne m'inspire guère confiance...

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Par une étroite sente qui tournicote, je redescends vers le village, et trouve enfin au départ d'un sentier herbeux un panneau cerclé de rouge qui m'indique que je suis sur la bonne voie : le passage est interdit à cause des risques d'éboulement.

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Ma foi, voilà un bel ensemble, avec une vue splendide sur la vallée de l'Auzon. Le chemin d'accès est raide et glissant.

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Et voici un accueillant salon, avec des niches pour le rangement, un accès direct à la cave, et même l'empreinte authentique de la main d'un troglodyte préhistorique au tempérament artistique.

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Tout près de la Roche-Blanche se trouvent les grottes de Jussat,  mais elles sont fermées par des grilles en fer, et désormais vouées uniquement à la sauvegarde des chauves-souris.

 

Les grottes de Chateauneuf

Ici, près de Saint-Nectaire, les pièces sont grandes, et la vue sur la château de Murol est appréciable. Il devait y faire  froid, mais nos ancêtres, qui occupaient déjà l'endroit  il y a 4 000 ans, y étaient habitués.

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Si je me souviens bien, les grottes de Jonas, sur la route de Besse, sont très belles, avec une chapelle creusée dans la roche et ornée de fresques. Il faudra que j'y retourne .

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(photo copiée sur le site des grottes de Jonas)

 

 


(1)padirac 1 padirac_2

En rouge, vous avez tout faux, car si je suis porteur de lunettes, je n'ai pas les oreilles décollées !

En jaune, c'est bien elle !


 

30 novembre 2007

Ponteix

Guide Chamina   "Région Clermontoise",    n° 20
( environ 3 h  en poursuivant jusqu'au sommet du mont Redon)

Décidément, les villages de la commune d'Aydat réservent bien des surprises. Après Rouillas-Haut et ses fables, voici  Ponteix, avec l'église  Notre-Dame  d'Auvergne - la plus haute de la province -, sa statue de la Vierge, et un gentil plésiosaure  pour nous accueillir. Vous ne me croyez pas ?

Au commencement, il y avait Montredon, château-fort à 800 m d'altitude, dominant les alentours.

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Aujourd'hui, il n'en reste que quelques morceaux,

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mais lorsque l'on arrive au sommet, où une croix a été installée,

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le panorama est superbe.

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Vue vers l'est, de Veyre-Monton à Saint-Saturnin

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Vue au nord, sur Rouillas-Bas et Rouillas-Haut

Mais revenons à l'église. A priori, ses proportions ne sont pas gigantesques :

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La Vierge est bien présente ; Jeanne d'Arc aussi d'ailleurs.

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Je n'ai pas vu le plésiosaure, mais des serpents hideux, très difficiles à étouffer :

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En ce début du XXe siècle, l'abbé Royer, curé de la paroisse, avait depuis longtemps vaincu ces horribles créatures, et il semblait s'ennuyer un peu.

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Il lui vint l'envie d'aller fonder une colonie en Algérie. Cela ne s'est pas fait, et c'est tant mieux, car il aurait fallu repartir au moment de l'indépendance. Tandis que dans la Saskatchewan (1), une lointaine province de l'ouest canadien, le réduit gaulois qu'il a créé, et appelé naturellement Ponteix, persiste à résister avec vaillance à l'immense majorité anglophone, fort de ses 299 Fransaskois, dont une poignée d'Auvernois.

Et l'église se dresse au-dessus de la plaine, visible à mille lieues à la ronde :

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Et à l'intérieur trône la pietà du XVe siècle qui, offerte par l'abbé, a miraculeusement échappé à d'immenses dangers.

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Et c'est bien un plésiosaure, aussi vivant que le monstre du Loch Ness, qui marque l'entrée du village.

 

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Étonnant, non ?


 1- " Tu ne sais sans doute même pas ce que Saskatchewan veut dire.
       - Non, je ne sais pas.
       - Eh bien j'ai le grand honneur de t'apprendre que ça signifie "rivière rapide", c'est dans la langue des Indiens crees. "
                                   (extrait du roman de Richard Ford, Canada)

Liens :

- L'épopée canadienne d'une poignée d'audacieux Aydatois

- Tourisme Fransaskois dans la région de Ponteix

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* Le 31 octobre 2010, je découvre qu'une stèle a été érigée :

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"  N'oublions pas nos frères canadiens de Ponteix Saskatchewan.
Par deux fois ils sont venus nous aider à sauver notre liberté.
Ils ont donné leur sang et leur vie pour que nous puissions vivre libres.
Honneur à ces braves.
1914-1918    1939-1945 "

 

 

* Journal  "La Montagne" du dimanche 19 janvier 2013 :

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5 octobre 2007

Saint-Floret

 

 

Saint-Floret a été retenu parmi les "plus beaux villages de France", de même que (pour le Puy-de-Dôme) Montpeyroux, Saint-Saturnin et Usson.

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Ci-dessus, c'est ma photo, neutre, prise sous un ciel voilé.
Mais je préfère la dramatisation apportée par les ombres crues et l'absence de verdure, dans la photo de Michèle, sur
fond-ecran-image.com,
reproduite ci-dessous :

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Saint_Floret_et_ch_teau
Une photo plus ancienne, avec mon premier appareil numérique

Deux balades partent du village.

*

La boucle qui remonte au nord vers Clémensat (Guide Chamina  "Lembron et Pays des Couzes", n° 10)  est   courte ; elle offre de belles nuances de couleurs dans les parcelles cultivées.

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*

 

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L'autre balade (Guide Chamina  "Lembron et Pays des Couzes", n° 9), d'environ trois heures, monte au sud vers l'église du Chastel. Dans le cimetière attenant, des tombes rupestres du Moyen-Âge ont été mises au jour :

 

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(Rappel : cliquer pour agrandir)

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On s'éloigne du site, en allant vers Orphanges.

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Chazeras n'est pas sans intérêt :

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Sur le chemin du retour, en approchant de Saint-Floret, on retrouve la croix présente sur le panneau réalisé par le Conseil Général :

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*

Le village s'étire le long de la couze Pavin,

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où au mois de mars fleurissent les prunus :

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Au bout de la rue en direction d' Issoire, une autre croix, massive :

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J'aime particulièrement le vieux pont de la Pède, avec l'oratoire et sa Vierge du XIIe siècle :

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Je la reprends en photo à chacun de mes passages, en tentant d'éviter les reflets
(pas facile !)

 

Il faut aussi monter jusqu'au château, en espérant que la salle des fresques soit ouverte. Il est  possible de pique-niquer sur une petite aire coincée entre l'église et la roche (drôle d'idée quand même !).

*

La visite n'est pas finie : il reste encore à voir la source, ferrugineuse et salée, de la Tête de Lion, un peu plus loin en direction de Saurier, en garant la voiture sur l'aire de repos à gauche de la route.

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Le griffon

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Le travertin

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*

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(cliquer pour agrandir)

 


 

 

 

 

 

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1 février 2010

Les forts de la Sauvetat

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Nous sommes encore au Moyen-Âge. Le chemin  qui me conduit vers la Méditerranée est peu sûr, car cette guerre interminable - Cent Ans ! - a jeté dans la campagne des bandes incontrôlées de mercenaires. Mais me voici rassuré, car je franchis la limite nord de la sauveté. Elle est marquée par une croix qui me paraît récente, car sur son socle octogonal est inscrite cette date " AN MIL CCCCXXXVI ".

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Mais oui, c'est bien ça, 1436 !

Il y a donc déjà plus de deux cents ans que cette terre qui fut marécageuse a été assainie par les chevaliers Hospitaliers. C'est un ordre religieux à vocation guerrière mais aussi charitable, qui sera plus tard connu sous le nom d'ordre de Malte.

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(source : http://www.fanfares.chwww.fanfares.ch/ordotempliordotempli/malte.htm)

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A l'ouest, c'est à la croix Saint-Jean que s'arrête la protection de l'Église. Serais-je un criminel en fuite, je pourrais bénéficier du droit d'asile, et m'installer en toute impunité dans l'un des forts ou loges construits à l'intérieur de l'enceinte. Simple pèlerin fatigué, je sais que les moines-soldats dépendant de la commanderie d'Olloix m'accorderont bonne couche et pitance, et s'attacheront à guérir mes maux.

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J'approche de la deuxième enceinte, dont la construction fut ordonnée par le prieur d' Auvergne Odon de Montaigu au début de cette période troublée. Du tombeau du saint homme, dans l'église d'Olloix, il ne restera bientôt que le gisant.

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Odon de Montaigu est aussi connu sous le nom de Saint Gouérand

Passé le donjon, je vais me présenter à la première enceinte, et marcher dans les ruelles étroites.

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Des langues fielleuses prétendent que la ville est un repaire de brigands, mais ce ne sont que balivernes. Les gens sont libres et propriétaires de leurs forts ; ils cultivent la vigne pour le compte de la Commanderie. Quand la paix sera revenue, ils construiront hors les remparts de typiques maisons de vigneron, avec un escalier extérieur protégé par un auvent. Puis, sur la plaine fertile, ils abandonneront la vigne au profit de la culture des céréales.

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Un peu en dehors du village, un lavoir est aménagé sur la rivière le Charlet. Il me faudra trouver une bonne dame qui acceptera d'y nettoyer mes vieilles hardes maltraitées par un long voyage.

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Me voici devant la chapelle, dont la porte est close, ce que je ne puis comprendre en notre temps d'ardente ferveur religieuse. J'avais pourtant grande envie d'admirer la Vierge au regard fascinant, offerte par le Grand prieur Odon en l'an 1319.

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(source : sites et patrimoines)

Me serais-je trompé d'époque ? Il est vrai que je suis un peu devin : je pressens que dans quelques siècles, on construira une nouvelle église sans grâce, maladroitement accolée à l'édifice roman.

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Je devine aussi que les temps modernes apporteront quelques curiosités, appelées à leur tour à se dégrader : une éolienne flanquée de réservoirs, destinée à alimenter en eau potable un immeuble voisin, ou un pigeonnier baroque.

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14 juin 2010

Beaumont Châtaigneraie, les orchidées

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Diverses variétés d'orchidées poussent sous les châtaigniers.

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orchis à feuilles tachétes

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orchis mâle

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céphalantère

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La néottie nid-d'oiseau est très curieuse : dépourvue de chlorophylle, elle a une couleur déclinant divers tons de blanc, beige ou brun.

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Elle doit son nom à la disposition particulière de ses racines.

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Elle peut être confondue avec l' orobanche, qui est un pur parasite puisant directement sa nourriture dans les racines des arbres, alors que la néottie profite d'échanges plus complexes avec un champignon microscopique et un arbre.

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Orobanche dans le bois de la Châtaigneraie
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Orobanche dans les Pyrénées-Orientales, près du Boulou

*

Si l'on s'en approche, l' orchis bouc a des aspects originaux.

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Ses fleurs arborent une grande langue (le labelle), souvent pendante et parfois dressée. Mais son petit nom de bouc lui vient de son odeur, que personnellement je n'ai trouvée ni forte ni désagréable.

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(1) Images extraites du manuscrit des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, Bibliothèque nationale de France (La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source).


 

2 mai 2011

L'abbaye de Randol

Puis-je me promener dans cet espace privé, et qui sont ces hommes vêtus de robes noires qui s'activent sur le domaine, et de quand date cette imposante construction, étonnamment moderne pour un monastère ?

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Conscients de notre ignorance, les religieux ont placé, dès la sortie des parkings, un panneau d'information : 

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«  ... les moines s'engagent à vivre selon l'Evangile, à la manière de Saint Benoît (480-547), qui se fit ermite puis fonda le monastère du Mont-Cassin (entre Rome et Naples).

Les moines vivent en communauté sous la conduite d'un Père Abbé. Leurs journées se partagent entre la prière, l'étude de la Bible, et le travail intellectuel et manuel (activités agricoles, forestières et artisanales).

Saint Benoît dans sa règle leur demande de pratiquer l'accueil tout en gardant la réserve nécessaire à la recherche de Dieu. »

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 « 1968 : Charte de fondation ... la vie bénédictine, absente d'Auvergne depuis deux siècles, va renaître à Randol. [ l'inauguration a eu lieu en 1971 ]

1981 :  le monastère devient Abbaye. Notre-Dame de Randol fait partie de la congrégation de Solesmes. Fondée en 1837 par Dom Guéranger, celle-ci compte quinze monastères en France et quinze à l'étranger.

Dans le monde, 35 000 moines et moniales environ vivent selon la règle de Saint Benoît. »

Et à Randol, ils sont une quarantaine.

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L'abbaye est implantée sur un coteau sec où poussent des buissons épineux, quelques résineux, et une herbe rase parsemée çà et là de fleurettes, surtout potentilles et anémones.

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Est-ce dû à l'aridité du terrain, ou à l'absence d'un jardinier ... toujours est-il que nos pauvres bénédictins donnent l'impression qu'ils ne se nourrissent que de conserves. 

Heureusement, on trouve un peu de bio !

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Bête maudite ou sauveur, créateur ou destructeur, sage ou vicieux... 

 

Au bout de la route, le village de Randol était abandonné. Les moines, qui l'ont restauré de belle façon, y logent maintenant les personnes qui viennent faire retraite au monastère.

 

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En suivant au hasard les sentiers tracés sur le domaine, ou plus méthodiquement à partir du village, on trouve le chemin de croix, qui conduit à un petit sommet.

 

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On s'attarde volontiers, de l'ombre à la lumière, dans l'église abbatiale aux lignes pures et à l'ornementation discrète.

 

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17 juillet 2011

Eaux du Mont-Dore

Le sentier des sources, décrit sur rando-planetepuydedome , est une très courte promenade proposant un aller-retour, au bord de la Dordogne, entre la taillerie du Sancy au Mont-Dore et Le Genestoux. Il est tentant de la transformer en boucle, en poursuivant jusqu'à l'usine d'embouteillage SMDA (1) à la limite de La Bourboule, puis en remontant au long du ruisseau le Cliergue jusqu'à la jonction avec le GR 30, pour redescendre au point de départ par Rigolet-Bas.

  

La source Croizat

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Captée à 200 m de profondeur, elle remonte jusqu'au bassin bétonné. Elle est chaude (45°).

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Un peu plus loin, une ancienne  usine électrique

 

La source Félix 

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La source est abritée par un élégant pavillon, maintenant désaffecté à l'exception d'une baignoire en parfait état de marche (enfin, je n'ai pas essayé, bien que l'eau soit également chaude, mais moins que celle de la source Croizat). 

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Le Genestoux 

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Une belle maison proposant des chambres d'hôte

 

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 Au fond, la masse imposante du puy Gros

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L'usine d'embouteillage

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Avant d'y arriver, on traverse la ligne de chemin de fer, puis on longe la Dordogne.

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 L'usine emploie une centaine de salariés. Elle se félicite de participer au développement durable, en transportant sa production vers la région parisienne par fret ferroviaire, évitant ainsi de faire circuler annuellement 3500 camions.


Le sentier du Cliergue

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Le ruisseau est ponctué de deux cascades, malheureusement situées sur terrain privé et actuellement interdites au public. 

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 1- SMDA : Sources du Mont Dore en Auvergne. La précision régionale est utile, car il existe aussi en Nouvelle-Calédonie des eaux exploitées sous la même dénomination de Mont-Dore, qui désigne une ville proche de Nouméa, et un sommet culminant à 800 mètres.

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(source : ville du Mont-Dore - Je me verrais bien à la place du randonneur ! )


10 septembre 2010

Le Broc

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A l'extrémité d'une coulée basaltique dominant la plaine, voilà un bon endroit pour construire un château-fort, au pied duquel vont s'agglutiner des villageois recherchant une protection, accordée par le seigneur sous le fardeau du servage. Puis  le seigneur se fera tyran, et les habitants ne retrouveront la liberté, dans le meilleur des cas, que vers 1630, si le château est démantelé sur ordre de Richelieu.  A défaut, l'attente sera prolongée d'un siècle et demi.

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Au Broc, les paysans n'ont pas attendu aussi longtemps : ils se sont révoltés vers l'an 1340 et ont  obtenu une charte de franchise.  Puis  ils ont fortifié eux-mêmes leur village : c'était nécessaire, car la guerre qui devait durer Cent Ans venait de commencer, et des bandes de malandrins battaient déjà la campagne.

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Le château fut abandonné et tomba rapidement en ruines.

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En 1761, le château fut racheté, divisé en plusieurs lots, puis partiellement rénové : c'est la partie sud, construite avec un souci d'élégance absent de la forteresse moyenâgeuse.

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Avec vue sur la butte de Nonette

Les habitants étaient principalement vignerons. Leurs maisons comportaient toutes une cave, parfois creusée dans la roche, surmontée d'une ou deux pièces à vivre. Elles étaient serrées les unes contre les autres dans des ruelles étroites. Certaines sont maintenant en ruines, abandonnées pour des logements plus confortables.

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Vue sur le donjon

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Aujourd'hui, la collectivité a lancé des travaux de rénovation, notamment près du grand escalier seigneurial, grimpant jusqu'au plateau,  et descendu depuis des siècles par les pèlerins de Compostelle.

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Des pierres sculptées sont disposées  sur le plateau, sous les marronniers. On peut leur chercher une signification, mais c'est peut-être simplement l'oeuvre d'une personne un peu adroite qui, sans prétention, a gravé les images qui lui sont venues à l'esprit.

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Un cheval

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Un lion

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Un gisant

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Un blason composé, dans lequel on a reconnu (à gauche)
les armes des seigneurs de Montmorin
" de gueules semé de molettes d'éperon d'argent, au lion de même brochant ",
l'autre partie paraissant inachevée

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la chapelle Notre-Dame de la Chaux, édifiée entre 1667 et 1703

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Le personnage le plus connu ayant vu le jour au Broc est Jacques Pardinel, qui fut chanoine de la cathédrale de Rodez, dont la dalle funéraire du XVIe siècle, ornée de coquilles Saint-Jacques, est placée à l'entrée de l'église.

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1 mai 2012

Thiers - Le Moutier

 

Le pont du Navire relie depuis le XIIIe siècle la ville ecclésiastique, au bord de la Durolle, à la ville seigneuriale installée en position dominante.

 

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Oeuvres de Patrick Raynaud, 1986 

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Un moutier (monastère) était déjà installé à cet endroit au VIe siècle. L'abbaye fut rattachée au XIe siècle à Cluny ; elle a conservé des moines bénédictins jusqu'à la Révolution. Les vestiges qui subsistent à notre époque sont le logis abbatial (remanié), ses jardins (qui se visitent en été), et l'église Saint-Symphorien.

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 Restaurée à la fin du XIXe siècle, l'église a été amputée de ses parties les plus anciennes, qui ont toutefois échappé à la destruction. 

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Des travaux effectués en 1953 ont fait apparaître, sous le porche, des peintures anciennes. 

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L'intérieur, repeint, comporte des chapiteaux décorés, datant du XVe s.  
 

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En face de l'église, dans un agréable jardin public, se trouve  l'orangerie (ouverte seulement le mercredi).

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(à suivre : la vallée des usines) 


 

15 juin 2012

Greschny me poursuit !

Sans doute Nicolas Greschny a-t-il trouvé que je n'avais pas fait preuve d'assez d'enthousiasme devant ses fresques à Châtel-Guyon. Sinon, je n'avais aucune raison, pour ce week-end prolongé de Pentecôte, de choisir d'aller au pays du roquefort. Ni de m'intéresser aux raspes du Tarn, ces pentes sauvages qui, après Millau, succèdent aux gorges, et, après avoir visité Saint-Rome du Tarn, d'arriver à Saint-Victor et Melvieu, précisément devant la petite église de Saint-Victor.  

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Pardonnez-moi, Nicolas, je ne voulais pas vous froisser. Je n'ai pas une grande culture artistique, encore moins religieuse ; je ne m'étais certes pas extasié, mais j'avais bien aimé vos jolies images, surtout les scènes d'action très expressives. Et j'ai admiré la technique, car je sais que vous dessiniez d'un seul trait, sans retouche possible. Alors, était-ce vraiment utile de m'envoyer voir - excusez du peu - la "Chapelle Sixtine rouergate" , que vous avez peinte trois ans avant d'exercer votre art en pays brayaud ?

 

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Si maintenant je tente le moindre commentaire, je risque de réveiller la colère du Maître, qui serait capable de m'expédier Dieu sait où, afin que je me repente devant l'une ou l'autre de ses oeuvres (une centaine), dispersées surtout dans le sud de la France. Ou bien de m'obliger à suivre un stage chez son fils Michaël, qui continue la tradition.

Tout de même, Nicolas, vous comparer à Michel-Ange, n'est-ce pas un peu présomptueux ?

Aïe ! j'ai dû gaffer, les Cieux sont mécontents, et voici que l'orage gronde au-dessus de Roquefort.

 

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1 avril 2011

Pâques : la résurrection

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A Pâques, au petit jour, les saintes femmes approchaient du tombeau de Jésus, munies de fioles pour embaumer le corps.

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Soudain, Marie-Madeleine aperçut une lueur.

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Un ange était assis et de sa main droite leur désignait le tombeau : voyez, il est vide, Christ est ressuscité !

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Et de sa main gauche il leur indiqua la direction : allez vite annoncer la nouvelle aux disciples !

***

Effectivement, Jésus était sorti du tombeau, avec beaucoup d'élégance.

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Dans la journée, il retrouva Marie-Madeleine, qui pour l'occasion s'était parée de beaux habits moyenâgeux.

***

Mais vous, les gardiens, pouvez-vous nous dire comment cela s'est réellement passé ?

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-  Moi ? Euh, j'étais ébloui, je n'ai rien vu !

Et vous deux ?

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- le premier,concentré :        Ah, pour sûr, nous étions attentifs ...
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le second, désolé :             Mais non, nous n'avons rien remarqué.
- les deux, convaincus :        C'est sûrement un miracle !
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Pour cette évocation, je me suis permis d'utiliser :

- le Christ crucifié, du musée Crozatier au Puy-en-Velay,

- un chapiteau sculpté de l'église abbatiale de Mozac,

- un chapiteau sculpté et peint de l'église de Saint-Nectaire,

- les tapisseries de l'église de la Chaise-Dieu.

 


 

12 juin 2015

Le château d'Opme

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Qui se cache donc derrière ces hauts murs ?  Mais personne ! Le seigneur les a édifiés pour obtenir, sur des niveaux différents, deux grandes terrasses planes, et pour protéger les plantations des bêtes sauvages. Quand on a trois petits canards pour emblème, il ne serait pas séant d'avoir un caractère d'ours. D'ailleurs, aujourd'hui, Antoine de Ribeyre nous ouvre les portes de sa propriété (moyennant une modeste contribution).

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 " D'azur à la fasce ondée d'argent, accompagnée de trois canettes du même, becquées et membrées de gueules "

La famille qui a racheté le château il y a 25 ans a réalisé d'importants travaux pour redonner au jardin le cachet qu'il avait au XVIIe siècle.


(Photo parue dans le journal "la Montagne" du mardi 14 août 2012) 

La terrasse supérieure, animée par un jet d'eau au centre d'un vaste bassin, est bordée de tilleuls tricentenaires.

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La terrasse inférieure est consacrée au potager, ordonné en quatre carrés encadrant une jolie fontaine centrale.

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Les planches de légumes paraissent un peu vides : en cette saison, magré la sécheresse, on aimerait y voir des laitues, des pois, des choux de printemps, des courgettes en fleurs ... La main-d'oeuvre fait sûrement défaut, ce qui expliquerait aussi que l'eau des bassins soit envahie d'algues, ou qu'en guise de pelouse, la redoutable oreille de souris, colonisatrice des terrains arides, se soit par endroits installée sans tolérer la pousse de la moindre graminée. Mais au lieu d'ergoter sur les détails, nous pouvons nous contenter d'admirer la composition d'ensemble, car dans notre région, il est clair que nous ne  saurions rivaliser avec la splendeur de certains des jardins des châteaux de la Loire : nous ne jouons pas dans la même catégorie.

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La ferme du domaine est en contrebas de la cour d'honneur du château.

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L'intérieur du château ne se visite pas, à l'exception d'une exposition dédiée au maréchal de Lattre de Tassigny, qui fit ici un court séjour en 1940/41, et d'une salle où sont présentés les travaux effectués dans la propriété. Cette salle donne accès, dans l'une des tours rondes, à une petite annexe dans laquelle a été aménagé un oratoire. Celui-ci met en valeur une Vierge noire, ainsi qu'un vitrail (malheureusement invisible car la pièce est fermée par une grille) reconstitué à partir de débris retrouvés sur place.

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3 juillet 2013

Les Pierres bleues

Des plantes étranges se développent cet été, non loin du chemin que nous avons déjà parcouru, sur quelques-unes des pierres qui parsèment les bois du comte de Montlosier. 

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Non, là c'est naturel

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C'est une oeuvre de Stéphanie Cailleau (1).

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En poursuivant sur le chemin, on peut trouver les traces de décors testés par d'autres artistes, sans succès car la nature ne se laisse pas facilement habiller.

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Brrr ! l'araignée géante a déjà empaqueté une proie (humaine, sans doute),

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il y a de qui être effaré !

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                    Une toiture végétalisée                Un tronc ligoté

 


1- Horizons "Art Nature" en Sancy :

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15 janvier 2007

Dans les rues d'Issoire

Guide Chamina  "Lembron et Pays des Couzes", page 104 

C'est le 30 décembre, il est midi. Les rares passants sont pressés ; j'ai l'impression d'être le seul à apprécier ce soleil d'hiver, qui  me gratifie en retour, sans doute pour mieux faire ressortir les détails de l'église Saint-Austremoine, d'une éclatante lumière.

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Sur la place de la République, les façades prennent des couleurs joyeuses.

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Aujourd'hui, même cet hôtel près de la gare, que je n'avais pourtant jamais remarqué, me semble beau.

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Au bord de la couze Pavin, il ne fait pas froid. J'aimerais emprunter cette passerelle, mais elle est privée.

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C'est agréable, ce bain de soleil, j'en ai oublié d'aller manger. Tant pis, il est maintenant temps de reprendre ses activités !

30 mars 2007

Les grottes de Perrier

Guide Chamina  "Lembron et Pays des Couzes", n° 7

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La balade longe d'abord la couze Pavin, ce qui nous permet de  disposer d'une belle vue sur le village et les grottes. Profitons-en, car le circuit s'en éloigne, et nous ne rejoindrons les grottes que trois heures plus tard.

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Nous montons jusqu'au village de Pardines, dont la petite église est d'origine romane.

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Au-dessus du village, une carrière de basalte bien dissimulée. Nous en faisons le tour (c'est un peu lassant, malgré la vue panoramique : il est possible d'aller directement du point 3 au point 5 du descriptif, en montant sur le plateau par une rue à droite).

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Une légère descente mène au château de Boissac .

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Nous traversons le plateau, avec ses grandes étendues de cultures, et le massif du Sancy en toile de fond.

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Nous arrivons en bordure du plateau. Des rochers plus ou moins stables surplombent Perrier.

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Au sommet d'une cheminée de fée, les restes de la tour de guet de Maurifolet

 

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Après la croix commence la descente : nous devrions bientôt voir ces fameuses grottes de près.

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   Les coteaux secs  classés "Natura 2000" 
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   abritent une flore et une faune  spécifiques
          

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Mais oui, nous y sommes!

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La maison Gisquelon, et la tour de Maurifolet vue d'en-bas
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              Le Village sous les Roches

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Cave restaurée, et puits d'aération

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16 août 2008

Métamorphoses

Nous partîmes cinq cents, et il fallait bien nous pondre en aussi grand nombre, car nous serons sûrement peu nombreuses à arriver au port.

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Est-ce là une ancienne tenue abandonnée après une mue, ou le résultat d'une hécatombe ? Quoi qu'il en soit, nous étions encore nombreuses à dévorer nos provisions : un jardinier adepte du purin d'orties avait laissé se développer cette plante délicieuse qui compose tous nos repas. Nous étions là depuis un mois environ, et nous avions subi diverses évolutions. Mais ce n'est que le 9 août, alors que nous étions bien grasses et avions revêtu notre tenue de gala -une jolie robe noire à pois blancs- que l'homme nous repéra.

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Nous restions plutôt groupées, mais il ne faut pas nous prendre pour de vulgaires chenilles processionnaires. D'ailleurs, nos épines sont sans danger, nullement urticantes. Elles sont néanmoins impressionnantes, et le jardinier mit du temps avant d'oser nous toucher : il gardait ses gants, au prétexte que les orties, elles, ne manqueraient pas de le piquer.

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Sans relâche, nous mangions ces feuilles appétissantes.

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Les plus aventureuses partaient explorer les sommets.

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Après nous être bien gavées, et ayant atteint les quatre centimètres réglementaires, l'appétit nous a manqué. Nous avons commencé à nous disperser, cherchant un endroit tranquille  pour nous transformer en chrysalide. Craignant de nous perdre de vue, le jardinier a retenu sept d'entre nous  dans une boîte, à l'intérieur de sa cabane.

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D'habitude, à l'endroit qui nous convient, nous secrétons un support soyeux auquel nous nous accrochons, la tête en bas.  Mais nous, emprisonnées, ne pouvions aller bien loin. Ainsi nous étions trois, toutes proches, à nous être suspendues au carton qui recouvrait la boîte. Le 14 août au matin, le jardinier eut une surprise : l'une d'entre nous s'était transformée pendant la nuit.

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Il s'absenta durant deux heures, et à son retour nous étions deux à avoir revêtu une nouvelle parure, couleur jaune-vert.

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Il ne voulait maintenant pas rater la nymphose de la troisième, qui, par chance, ne tarda pas. Quelques soubresauts, la peau qui s'ouvre et fait apparaître progressivement la chrysalide : en huit minutes, le changement était accompli.

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10 heures 32, début du processus

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10 h 34, vue de dos          -        10 h 35, vue de face

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Il faut maintenant s'agiter pour se débarrasser de l'enveloppe inutile

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10 h 38, encore un effort !        -                   10 h 40, c'est fait !
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Voilà la dépouille, vieux vêtement au rebut

Dans l'après-midi, une autre de nos compagnes s'est transformée, et une dernière le lendemain 15 août. Il restait deux chenilles alanguies, qui semblaient avoir péri.

Nous voici maintenant, cinq fragiles nymphes sous la protection du jardinier. Notre coque va s'assombrir et se durcir, mais il ne devrait rien arriver d'important avant une quinzaine de jours. Sauf accident de parcours, ce sera alors la dernière phase : l'apparition de l'imago.

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Les 4 premières, au matin du 16 août

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Et la dernière, peut-être trop agitée, s'est détachée de son embase soyeuse

A bientôt, si tout va bien !


1 septembre 2008

Métamorphoses, la suite

 

Le mardi 19 août, nous déplorons déjà une perte dans nos rangs : une pupe de diptère - disons, pour simplifier, une larve de mouche, dans son dernier stade d'évolution - est découverte près de N°5, qui donc avait été parasitée.

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Mercredi 20, N°5 accouche d'un deuxième intrus.

Jeudi 21, l'horreur continue : le jardinier croit revoir Alien, alors que du corps vidé de son amie N°3 - qui lui avait offert quelques jours plus tôt le spectacle de sa nymphose - s'extrait en se contorsionnant un asticot repu.

 

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Vendredi 22, le jardinier  inspecte le fond de la boîte, et découvre dans les orties séchées encore six larves identiques aux précédentes. Parmi les nymphettes immobiles, il ne fait pas de doute que N°2, petite et noirâtre,  a elle aussi été infestée. De plus en plus habité par les images d'Alien, le jardinier se demande si dans cet équipage miné par un envahisseur sournois, il trouvera son lieutenant Ripley.

 

Les jours passent, dans l'inquiétude mais sans nouvelle victime apparente... Jeudi 28 août, dans le cockpit près de ses deux collègues momifiées, N°1 a plutôt bonne mine.

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A l'arrière, un mince espoir de survie subsiste pour N°4, qui n'a que partiellement noirci :

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Samedi 30 août, l'émotion est à son comble : dans l'après-midi, N°1 laisse apparaître, en transparence, les yeux caractéristiques de son espèce, qui orneront ses ailes déployées. La naissance est proche.

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Dimanche 31 août, le jardinier s'empresse de nous rendre visite. Il a compris que N°4 ne s'éveillera pas, mais je suis là, moi N°1, prête pour l'éclosion.

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7 h 50

Il va, il vient, il surveille, mais se laisse quand même surprendre, car ma sortie est très rapide. Me voici donc, seul dans cette équipe à atteindre l'état de papillon. On m'appelle

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8 h 20
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Il faut maintenant me laisser le temps de récupérer, de défroisser mes ailes, de m'endurcir.

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8 h 40

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9 h 10

Je ne me détache de mon enveloppe vide qu'au bout de deux bonnes heures.

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10 h 50 - la trace rouge, c'est un déchet que j'ai éliminé après la naissance
(le méconium, chez les papillons comme chez les humains)

Mes tentatives d'envol me conduisent à la porte. Il est temps que le jardinier l'ouvre.

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11 h 20, juste avant l'envol

C'est parti, je vais découvrir le vaste monde ! Après un vol d'une quinzaine de mètres, je fais un premier arrêt, puisje repars, me posant de ci, de là. Je butine un souci, et bientôt je m'éloigne.

Je dispose de beaucoup de temps jusqu'à l'hiver, lorsque le froid m'obligera à chercher un un abri. Je me réveillerai en mars, et je volerai encore jusqu'à la fin du printemps, après m'être accouplé pour que le cycle continue, tant qu'il y aura des orties.

Le jardinier est satisfait d'avoir mené à bien son expérience. Il faut dire qu'encore une fois, André Lequet l'a bien aidé, en décrivant précisément, dans son article consacré à inachis io (c'est mon nom scientifique), toutes les étapes de l'opération.

 

 

 

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Quant aux pupes de diptères, elles sont toujours là, mais le jardinier ne les aime pas. Il leur en veut d'avoir causé la mort de ses protégées, et il ne se sent pas une vocation d'éleveur de mouches. Il va les relâcher dans la nature, et les laisser vivre leur vie.

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Le 20 septembre, je suis de retour, attiré par les zinnias
(ou bien, si ce n'est moi, c'est donc mon frère)



14 octobre 2008

L'étang de Marchaud

  Guide Chamina « Monts du Livradois-Forez », n° 51 

Au sud-est d'Issoire, la route monte progressivement, par Le Vernet-La Varenne et Saint-Germain-L'Herm, jusqu'à 1000 m d'altitude. Nous arrivons à Saint-Bonnet-le-Bourg, petit village aux maisons fleuries et bien entretenues.

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Ici , c'était chez Monier, forgeron en tous genres
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Après avoir traversé le village, nous pénétrons dans la forêt

Au mois d'août, des champignons commencent à sortir.

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Le sentier quitte la forêt, et l'étang apparaît.

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C'est un endroit paisible où on a envie de s'attarder. Dans l'herbe sur les berges, des gens se sont installés pour pique-niquer, se reposer ou pêcher (des cartes de pêche sont délivrées à la journée par le propriétaire).

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Plus loin, ce sont surtout des prés, ponctués de quelques hameaux : Losfonds, Le Montel, la Rouveyre, La Grange.

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Nous rejoignons le point de départ au bout de trois heures environ. La balade, de 10 Km, est très facile : les chemins sont larges, le dénivelé est faible (100 m).


14 octobre 2011

Les gorges de Chouvigny

En suivant le circuit intitulé " les gorges de Chouvigny ", décrit dans le guide Chamina des Combrailles (n° 74), les points de vue spectaculaires sur la Sioule ne sont pas nombreux.

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C'est en grande partie un parcours vallonné en sous-bois qui procure de jolis effets de lumière,

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et conduit à un unique belvédère, composé de gros rochers aux formes curieuses.

 

En voiture (ou en canoë), on apprécie mieux les divers aspects du paysage. De Pont de Menat à Chouvigny, sur 7 km, la route suit la Sioule en fond de vallée. 

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Un tunnel a été creusé dans la roche. 

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Le roc Armand dispose d'un escalier permettant d'en atteindre le sommet.

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Et le château de Chouvigny, dont l'origine remonte au XIIIe siècle, surveille l'entrée des gorges. 

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3 septembre 2009

Le tour de la vallée de Chaudefour

Guide  Chamina  "Massif du Sancy et Artense", n° 13

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Le point de départ est à Chambon-des-Neiges, tout au bout de la station, "aux cinq cents diables", comme dirait le patron de l'auberge située à cet endroit et ainsi nommée.

En face, les orgues basaltiques sont, dans le pré en contrebas, ornées actuellement d'un napperon de dentelle (1).

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Le parcours, prévu en cinq heures, est balisé en vert. Il faut environ une heure à travers bois pour rejoindre la vallée de Chaudefour, et admirer la Dent de la Rancune et la Crête de Coq.

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Tournant le dos à ces rochers, nous  traversons le ruisseau ; ensuite le sentier monte en lacets, en partie à travers des éboulis, sur le versant sud. Il offre alternativement des points de vue vers l'est jusqu'au puy de Dôme, et à l'ouest sur les crêtes du Sancy.

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Encore une heure de marche depuis le fond de la vallée, et nous atteignons les pâturages d'altitude. Le puy de la Perdrix et le puy Ferrand sont en vue.

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Super-Besse et le lac des Hermines

 

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Le téléphérique du puy de la Perdrix a été récemment rénové

 

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Entre le puy de la Perdrix et le puy de Sancy, la vue porte tant sur la Fontaine Salée, à l'ouest, que sur la vallée de Chaudefour, à l'est, à condition de ne pas être dans les nuages.

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Ce sentier en contrebas, c'est le GR 4

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Les moutons sont en bas, à gauche

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Les voici, agrandis

 

Nous abordons le puy de Sancy par la face sud ; cet endroit est souvent venté.

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Cette partie du sentier, très élargie et enfoncée par endroits, suite au passage de nombreux randonneurs,
fait l'objet de travaux depuis le début septembre 2009  (2) 

Le 10 septembre 2011, l'amélioration est à peine visible 

 

La grimpette pour atteindre le sommet n'étant pas prévue au programme, nous virons à droite pour rejoindre les crêtes qui dominent d'un côté le Mont-Dore, et de l'autre la vallée de Chaudefour.

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C'est un petit jeu de montagnes russes : il faut enchaîner trois puys, avant d'entamer la longue descente (raide au début) qui ramène au point de départ.

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Voilà le dernier, je crois

 

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et voici la descente

Il est possible, avec un peu de chance car il est rare, de repérer le lis martagon ; sa cueillette est interdite. D'ailleurs, ici toute cueillette est interdite, de même que sont interdits les chiens ou les VTT, car c'est une réserve naturelle (3) .

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 ***
Voir aussi : Le fond de la vallée de Chaudefour 


 

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(1) Horizons 2009        (2) "La Montagne" du 2 septembre 2009       (3) Panneau du Conseil Général

 


 

 

17 mars 2008

Au fil de la Sioule : début

Venant du sud, près du lac de Servières, c'est la Sioule (voir : la source). A l'ouest, prenant naissance près de Giat, c'est le Sioulet. Les deux se rejoignent au pont du Bouchet. A quelques kilomètres en aval, c'est le barrage et le viaduc des Fades, puis une série de méandres, parmi lesquels le très photogénique méandre de Queuille. Les ruines de Château Rocher apparaissent, et à partir du pont de Menat, ce sont les gorges de Chouvigny. Ensuite, on serpente paresseusement jusqu'au-delà de Saint-Pourçain, pour aller alimenter l'Allier, mais nous resterons dans le Puy-de-Dôme : il nous faudra plusieurs étapes pour le traverser.

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De la source au pont du Bouchet

Avant d'absorber la Miouze - à La Miouze bien sûr - la Sioule est bien mince, et c'est la surtout la dénomination des lieux qui fait remarquer qu'ici passe un cours d'eau, comme à Pont-des-Eaux ou à Pont d'Olby. C'est la Haute Sioule, fréquentée surtout par les pêcheurs, qui ne dérangent pas la loutre, dans le seul habitat qu'elle a pu conserver dans le Puy-de-Dôme.

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 à Saint-Bonnet d'Orcival

A Pont-des-Eaux, la rivière a buté sur la coulée de lave d'Olby, et a été contrainte d'en suivre le bord jusqu'à Monteribeyre.

 

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Un petit pont oublié

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Le premier château planté sur les hauteurs environnantes est celui de Bonnabaud, costaud mais  discret :

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La rivière arrive sans se presser à Saint-Pierre-le-Chastel, où un belvédère permet d'apprécier ses contorsions :

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L'église entourée par le cimetière est au sommet de la butte

Elle arrive à Pontgibaud, où une promenade a été aménagée :

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La cheminée est un vestige de l'exploitation du plomb argentifère effectuée jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Un musée de la mine est installé dans les dépendances du château Dauphin.

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Une maison à échauguette du XVe siècle

 

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Château Dauphin

Peu après c'est un pont autoroutier qui enjambe la vallée.

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Le viaduc est haut de 135 mètres, sa longueur est de 990 mètres ; il a été ouvert à la circulation en janvier 2006. On le remarque de loin, notamment du sommet de la banne d'Ordanche, à 26 km à vol d'oiseau

Puis la Sioule arrive à Montfermy ; j'ai déjà décrit cette partie du parcours : ici.

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La Sioule vue depuis le belvédère des Ancizes

Peu avant le pont du Bouchet, elle rejoint le Sioulet qui forme déjà, grâce au barrage des Fades, un vaste plan d'eau propice à la baignade.

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Au pont du Bouchet

 

Le Sioulet en aval de Pontaumur

Une randonnée de deux heures part de Pontaumur, sur la place du monument aux morts ; elle longe la rivière, rive droite, la traverse par le pont de Pellefort, et revient au point de départ en offrant de belles vue sur les gorges, puis sur le village dominé par son église.

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En février, le sentier est tapissé de perce-neige

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Le pont de Pellefort

Plus bas, au départ de Miremont, une  rando de trois heures est conçue de la même façon (elle a un parcours  commun avec la première, pour le passage sur la rive gauche).

Aux alentours du pont du Bouchet

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(cliquer pour agrandir)

Encore deux parcours à ce niveau : l'un qui part du pont du Bouchet sur la rive gauche du Sioulet, et l'autre qui part de l'église de Comps, redescend près du pont, et remonte - c'est raide - à travers bois.

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L'église romane de Comps.

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Dans l'entrée, on trouve une cloche délogée du clocher en 1969, car elle était fêlée

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Vierge en majesté du XIIIe siècle

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Fin de la première étape ......................................................... A suivre


13 mars 2009

Château Rocher

" Au fil de la Sioule "

Nous quittons Châteauneuf-les-Bains , cap au nord.

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Lisseuil a une toute petite église qui ne se distingue des autres maisons du village  que par son pignon surélevé abritant deux cloches.

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C'est un "clocher-peigne", appelé aussi "clocher-mur"

 

Mais dans le choeur est conservée une splendide vierge en majesté du XIIIe siècle, en bois.

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Ce n'est d'ailleurs pas le seul trésor du village, et le curé ne manque pas de nous le faire savoir :

 

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Voilà qui est intéressant, mais nous ne pouvons nous attarder, car le but de la promenade, c'est Château Rocher :

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Point de vue situé sur la route de Montluçon, dans la descente vers Pont de Menat

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En longeant la Sioule, vous ne le verrez pas sous cet angle, mais plutôt ainsi :

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Non, pas vraiment, car là,  c'est dans l'autre sens, en venant de Pont de Menat. En fait, en partant de Lisseuil, vous ne le verrez qu'au dernier moment, en sortant du parking aménagé à Blot Rocher. Auparavant, vous aurez traversé Saint-Rémy-de-Blot, où Laetitia Casta en personne se tient prête à vous indiquer le chemin :

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Voilà, nous y sommes !

Le château a été construit au XIe siècle par Archambault le Fort, et renforcé au XIIIe. On voit encore des traces du système de défense, constitué par plusieurs murs d'enceinte et fossés, du côté est :

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A l'ouest, pas de problème défensif : c'est une falaise au-dessus de la Sioule.

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Toutes ces précautions n'ont pas empêché, pendant la guerre de Cent Ans, la prise du château par des mercenaires à la solde de l'Anglais. Et très vite, avant même que Richelieu pense à la détruire, la forteresse fut abandonnée.

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Et qui vint ensuite hanter ces lieux inquiétants, les nuits de pleine lune ? Mais le Diable, bien sûr ! C'est du moins ce que dit la rumeur, colportée par l'office de tourisme du pays de Menat sur son panneau d'information  :

" On voyait alors s'élever dans les cieux d'immenses flammes, rouges, énormes et interminables jusqu'à se perdre dans les nuages.

Autour du feu, boucs, sorciers et damnés formaient une ronde ; leurs ombres se dessinaient  parmi les ruines, en jouant avec les rochers.

Pour s'en être trop approchés, certains paysans devinrent aveugles ; ces soirs-là, dans les chaumières, on tremblait..."

La Sioule, elle, garde son calme, formant un joli méandre qui précède celui de Rochocol, que nous pourrons observer depuis Navoirat, sur l'autre rive atteinte en traversant le pont romain de Menat ... une prochaine fois !

 

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2 février 2011

Au Pariou

J'y cours !

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En direction de Vulcania, tout de suite après avoir traversé la Fontaine-du-Berger, on se gare au pied du puy des Goules, sous un ciel prometteur.

Mais rien n'est garanti : trois-quarts d'heure plus tard, vu du sommet du Pariou, le puy des Goules a un autre aspect.

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Une autre fois, il se distingue, seul à être ensoleillé.

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Le Pariou est capricieux, lui aussi.

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Pour y grimper, il n'existe plus maintenant que deux voies bien balisées, car le piétinement de nombreux visiteurs, sur divers passages, précipitait l'érosion des sols.

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Le sentier nord passe à travers bois.

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Au sud-est, surveillé par le puy de Dôme, on accède au sommet par un long escalier de bois légèrement surélevé.

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escalier   affiche pariou

 

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Un sentier a également été aménagé pour descendre au fond du cratère.

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