Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Balades dans le Puy-de-Dôme

Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 616 692
9 septembre 2008

Châteauneuf-les-Bains

Dans la série "Au fil de la Sioule", continuant vers le nord après Queuille, j'aborde maintenant à Châteauneuf-les-Bains : une  rue dans la vallée, rive gauche, ponctuée d'une série de petits hameaux des deux côtés de la rivière.

Le garçon de café traverse sans arrêt la rue, de la belle terrasse de l'hôtel du Château jusqu'au balcon sur la Sioule, sans doute pour surveiller le passage des truites, qu'il ne faut pas confondre avec les jeunes saumons. Plus loin, s'affairant au milieu de ses palettes devant la petite usine d'embouteillage, l'autochtone est un grand Noir bien baraqué. Quelques touristes - voire curistes, mais y en a-t-il vraiment ? - passent, nonchalants.

P1120249
La truitelle et le tacon
Pour info, la taille minimale des captures de truites est ici de 28 cm

Au bout de la rue, près d'un pont donnant accès à un camping, un circuit de découverte m'est proposé : je vais donc le tester, et vous informer comme dans les magazines, avec points forts, points faibles, et  même les "incontournables", mais oui !

  • Le point fort : le panneau.

P1120223

 

 

Il est précis, il met  l'accent sur les choses à voir :  c'est bien utile lorsque l'office de tourisme est fermé, et il m' a donné envie de suivre le parcours (j'espère que vous arrivez à le lire - n'oubliez pas que vous pouvez agrandir en cliquant sur l'image).

P1120226

  • Le point faible : les panoramas de la grande boucle.

Le parcours est si peu fréquenté que l'habitant que je rencontre croit que je sors du camping et se préoccupe de me remettre dans le droit chemin. Non, je suis un simple promeneur, qui sera bientôt un peu déçu. On pardonne à ce circuit d'être en grande partie sur du goudron, et d'être mal balisé. Mais il nous fait miroiter des panoramas qui dans la réalité sont bien ternes.

Le premier est censé nous offrir une vue sur la presqu'île de Saint-Cyr, ce joli méandre à la sortie du village :

chateauneuf_google

 

Voici ce que nous propose le croquis, et ce que l'on voit en réalité :

pano_et_plan

Désolé, mais la Sioule n'est pas du tout visible, pas plus que la presqu'île, et oser représenter l'église Saint-Cirgues comme un petit édifice sur un promontoire, alors que c'est une ruine enfouie dans les ronces, me semble relever d'une évidente mauvaise foi !

Mais, optimiste, je me dis que la végétation s'est épaissie, c'est tout, et je vais un peu plus haut, jusqu'à la Croix Rouge, et là ça commence très bien, puisqu'elle n'a même pas été repeinte en bleu :

P1120233

Mais pour le panorama, il n'y a encore une fois pas grand-chose à distinguer dans la verdure, alors que pourtant je fais l'effort de me hisser sur le socle étroit de la croix :

pano_croix_rouge

Pour être tout-à-fait honnête, je dois dire qu'en redescendant j'ai aperçu la Sioule :

P1120237
Si, si, c'est ce petit reflet bleu au centre de la photo !

Mais un troisième point de vue m'attend, et là je comprends que c'est un sadique qui a conçu le parcours. Voici ce qu'on me propose :

P1120238

Mais ai-je la berlue ? Le château a complètement disparu, et l'église, tout juste discernable, est orientée différemment :

 

P1120240

C'est qu'ici je suis à Gobiat, alors que le dessin me montre la vue que j'aurais depuis La Montjie, sur l'autre rive. En somme, on me dit que je suis bien bête d'avoir suivi le circuit proposé, alors que de l'autre côté, c'était tellement plus intéressant !

Malgré tout, la fin de la boucle est très plaisante : un chemin ombragé redescend vers les maisons, où j'admire l' atelier d'un cordonnier à l'ancienne, à la simple enseigne "Le Bouif" (qui désigne, en argot, le cordonnier).

P1120241

Et c'est par un charmant petit pont de pierre, de fer et de bois, que je rejoins la rue principale.

P1120242

P1120244

P1120245

P1120248

  • Les "incontournables" !

D'abord il faut monter au pic Alibert, du nom d'un rhumatisant qui a a fait élever à cet endroit une statue de la Vierge, pour la remercier de l'avoir conduit à Châteauneuf, où enfin des eaux efficaces l'ont guéri. Ici  on voit la Sioule et l'amorce du méandre.

  pano_saint_cyr

P1120258

P1120256

Ensuite, il faut prendre le chemin de l'église Saint-Cirgues - pas pour le monument, dont j'ai déjà dit qu'il n'était que ruines - mais pour le point de vue tout proche.

P1120260
La fameuse église Saint-Cirgues

P1120263
Vue vers le pic Alibert (au centre)

P1120266

 

Dans les environs, dans l'étranglement créé par la rivière, se trouvent aussi le parc et l'établissement thermal.  Bonne promenade, et à vous, chers camarades perclus de rhumatismes, bonne guérison !

P1120259

 


 

Publicité
Publicité
1 septembre 2008

Métamorphoses, la suite

 

Le mardi 19 août, nous déplorons déjà une perte dans nos rangs : une pupe de diptère - disons, pour simplifier, une larve de mouche, dans son dernier stade d'évolution - est découverte près de N°5, qui donc avait été parasitée.

P1120272

 

Mercredi 20, N°5 accouche d'un deuxième intrus.

Jeudi 21, l'horreur continue : le jardinier croit revoir Alien, alors que du corps vidé de son amie N°3 - qui lui avait offert quelques jours plus tôt le spectacle de sa nymphose - s'extrait en se contorsionnant un asticot repu.

 

P1120282

Vendredi 22, le jardinier  inspecte le fond de la boîte, et découvre dans les orties séchées encore six larves identiques aux précédentes. Parmi les nymphettes immobiles, il ne fait pas de doute que N°2, petite et noirâtre,  a elle aussi été infestée. De plus en plus habité par les images d'Alien, le jardinier se demande si dans cet équipage miné par un envahisseur sournois, il trouvera son lieutenant Ripley.

 

Les jours passent, dans l'inquiétude mais sans nouvelle victime apparente... Jeudi 28 août, dans le cockpit près de ses deux collègues momifiées, N°1 a plutôt bonne mine.

P1120381

A l'arrière, un mince espoir de survie subsiste pour N°4, qui n'a que partiellement noirci :

P1120384

 

Samedi 30 août, l'émotion est à son comble : dans l'après-midi, N°1 laisse apparaître, en transparence, les yeux caractéristiques de son espèce, qui orneront ses ailes déployées. La naissance est proche.

P1120392

Dimanche 31 août, le jardinier s'empresse de nous rendre visite. Il a compris que N°4 ne s'éveillera pas, mais je suis là, moi N°1, prête pour l'éclosion.

P1120406
7 h 50

Il va, il vient, il surveille, mais se laisse quand même surprendre, car ma sortie est très rapide. Me voici donc, seul dans cette équipe à atteindre l'état de papillon. On m'appelle

paon du jour

P1120410
8 h 20
P1120411

Il faut maintenant me laisser le temps de récupérer, de défroisser mes ailes, de m'endurcir.

P1120428
8 h 40

P1120435
9 h 10

Je ne me détache de mon enveloppe vide qu'au bout de deux bonnes heures.

ind_pendance
10 h 50 - la trace rouge, c'est un déchet que j'ai éliminé après la naissance
(le méconium, chez les papillons comme chez les humains)

Mes tentatives d'envol me conduisent à la porte. Il est temps que le jardinier l'ouvre.

dans_la_main

P1120471

sur_la_porte_1
11 h 20, juste avant l'envol

C'est parti, je vais découvrir le vaste monde ! Après un vol d'une quinzaine de mètres, je fais un premier arrêt, puisje repars, me posant de ci, de là. Je butine un souci, et bientôt je m'éloigne.

Je dispose de beaucoup de temps jusqu'à l'hiver, lorsque le froid m'obligera à chercher un un abri. Je me réveillerai en mars, et je volerai encore jusqu'à la fin du printemps, après m'être accouplé pour que le cycle continue, tant qu'il y aura des orties.

Le jardinier est satisfait d'avoir mené à bien son expérience. Il faut dire qu'encore une fois, André Lequet l'a bien aidé, en décrivant précisément, dans son article consacré à inachis io (c'est mon nom scientifique), toutes les étapes de l'opération.

 

 

 

P1070150

 

P1070154

P1070295

 

P1070297

 

Quant aux pupes de diptères, elles sont toujours là, mais le jardinier ne les aime pas. Il leur en veut d'avoir causé la mort de ses protégées, et il ne se sent pas une vocation d'éleveur de mouches. Il va les relâcher dans la nature, et les laisser vivre leur vie.

P1120865
Le 20 septembre, je suis de retour, attiré par les zinnias
(ou bien, si ce n'est moi, c'est donc mon frère)



16 août 2008

Métamorphoses

Nous partîmes cinq cents, et il fallait bien nous pondre en aussi grand nombre, car nous serons sûrement peu nombreuses à arriver au port.

P1110913

P1110887

Est-ce là une ancienne tenue abandonnée après une mue, ou le résultat d'une hécatombe ? Quoi qu'il en soit, nous étions encore nombreuses à dévorer nos provisions : un jardinier adepte du purin d'orties avait laissé se développer cette plante délicieuse qui compose tous nos repas. Nous étions là depuis un mois environ, et nous avions subi diverses évolutions. Mais ce n'est que le 9 août, alors que nous étions bien grasses et avions revêtu notre tenue de gala -une jolie robe noire à pois blancs- que l'homme nous repéra.

P1110891_1

Nous restions plutôt groupées, mais il ne faut pas nous prendre pour de vulgaires chenilles processionnaires. D'ailleurs, nos épines sont sans danger, nullement urticantes. Elles sont néanmoins impressionnantes, et le jardinier mit du temps avant d'oser nous toucher : il gardait ses gants, au prétexte que les orties, elles, ne manqueraient pas de le piquer.

P1110909

Sans relâche, nous mangions ces feuilles appétissantes.

P1110899

P1110902

Les plus aventureuses partaient explorer les sommets.

P1110910

Après nous être bien gavées, et ayant atteint les quatre centimètres réglementaires, l'appétit nous a manqué. Nous avons commencé à nous disperser, cherchant un endroit tranquille  pour nous transformer en chrysalide. Craignant de nous perdre de vue, le jardinier a retenu sept d'entre nous  dans une boîte, à l'intérieur de sa cabane.

P1120027

D'habitude, à l'endroit qui nous convient, nous secrétons un support soyeux auquel nous nous accrochons, la tête en bas.  Mais nous, emprisonnées, ne pouvions aller bien loin. Ainsi nous étions trois, toutes proches, à nous être suspendues au carton qui recouvrait la boîte. Le 14 août au matin, le jardinier eut une surprise : l'une d'entre nous s'était transformée pendant la nuit.

P1120052

P1120050 P1120049

Il s'absenta durant deux heures, et à son retour nous étions deux à avoir revêtu une nouvelle parure, couleur jaune-vert.

P1120066_1

Il ne voulait maintenant pas rater la nymphose de la troisième, qui, par chance, ne tarda pas. Quelques soubresauts, la peau qui s'ouvre et fait apparaître progressivement la chrysalide : en huit minutes, le changement était accompli.

10h32_1 10h33_2
10 heures 32, début du processus

10h34_3_vue_de_dos 10h35_4_vue_de_face
10 h 34, vue de dos          -        10 h 35, vue de face

10h36_5 10h37_6
10 h 36    -    10 h 37
Il faut maintenant s'agiter pour se débarrasser de l'enveloppe inutile

10h38_7 10h40_8
10 h 38, encore un effort !        -                   10 h 40, c'est fait !
P1120116
Voilà la dépouille, vieux vêtement au rebut

Dans l'après-midi, une autre de nos compagnes s'est transformée, et une dernière le lendemain 15 août. Il restait deux chenilles alanguies, qui semblaient avoir péri.

Nous voici maintenant, cinq fragiles nymphes sous la protection du jardinier. Notre coque va s'assombrir et se durcir, mais il ne devrait rien arriver d'important avant une quinzaine de jours. Sauf accident de parcours, ce sera alors la dernière phase : l'apparition de l'imago.

P1120205_1       P1120192
Les 4 premières, au matin du 16 août

P1120214
Et la dernière, peut-être trop agitée, s'est détachée de son embase soyeuse

A bientôt, si tout va bien !


8 août 2008

Au fil de la Sioule : Queuille

 

Num_riser0002

Dernier regard sur le barrage et le viaduc des Fades :

P1110851_tt_2

Cette photo a été prise durant la randonnée "Vallon de la Viouze" (Guide Chamina   "Combrailles, Cher et Sioule",    n° 62), un circuit de 4 heures au départ de Saint-Georges-de-Mons (face au stade, à Grelières).

P1110849
Balcon sur le vallon de la Viouze

P1110844
La pente est abrupte par moments


viaduc

viaduc
Bizarre, on n'aperçoit aucune usine hydroélectrique au pied du barrage !
Mais nous nous y intéresserons une autre fois, car aujourd'hui nous admirons

le méandre de Queuille

Au début du XXe siècle, le petit barrage en aval était déjà construit et avait élevé le niveau de l'eau :

P1060523 

panneau_m_andre_a_1

 

Mais les parcelles cultivées morcelaient le paysage. Aujourd'hui, le boisement uniforme met mieux en valeur la parfaite harmonie des courbes.

 

P1110832

 

Le méandre reste en beauté en toute saison, quelle que soit la lumière.

m_andre

 

P1060527

 

Le panorama est visible au bout du village, derrière l'église, au sommet de la motte castrale (on peut y pique-niquer) ou depuis un belvédère construit un peu plus bas.

(complété le 25 mars 2012) 


 

30 juillet 2008

Au fil de la Sioule : Les Fades

Ayant absorbé la Miouze, puis le Sioulet, nous étions arrivés au pont  du Bouchet (ici). Remontant vers le nord, nous voici maintenant au barrage des Fades, qui ne laisse s'échapper qu'un faible filet d'eau sous le viaduc ferroviaire.

Num_riser0003

P1100840

P1100855

Les Fades, ce sont les fées, bien sûr, qui de tous temps ont peuplé cette région sauvage. Mais voilà qu'un panneau d'information vient rompre le charme, en nous racontant l'histoire invraisemblable de deux vieilles folles ("fadas"), qui auraient légué tous leurs biens pour faire construire un pont, afin d'éviter aux malheureux voyageurs de se mouiller les pieds en traversant la rivière à gué !

panneau_fades_1
V
panneau_fades
(cliquer pour agrandir) 

Vu d'ici, le viaduc reste ce "superbe colosse aux jarrets de granite et au front d'acier", comme on n'hésitait pas à dire à l'époque de son inauguration, en 1909. Il est longtemps resté le plus haut d'Europe (132 m), et  il a attiré de nombreux visiteurs, comme aujourd'hui le viaduc de Millau, que tout le monde veut photographier.

P1100851

P1070873
Mais oui, moi aussi !

Au début des années soixante, le viaduc des Fades restait  un site touristique fréquenté : je me souviens d'y être allé avec ma grande soeur, qui m'avait un dimanche sorti du lycée où je m'ennuyais. J'avais beaucoup apprécié, surtout le voyage au son de la radio, dans la Deux-Chevaux de son fiancé, et la délicieuse tarte aux oranges et à la pâte d'amandes dont elle a maintenant perdu la recette.

P1110808
La 2CV, c'était la même que celle-ci
P1110812

Aujourd'hui, il ne reste au bord de la route que quelques bâtiments délabrés, et en montant au niveau de la voie de chemin de fer qui fut pourtant dotée d'une gare, la même impression d'abandon nous saisit.

P1100839
Il y avait ici  un hôtel-restaurant qui offre maintenant aux intempéries
ses fenêtres béantes
.

La ligne a été fermée en 2007, par manque de passagers, et pour cause de vétusté du viaduc. Mais auparavant, une toute petite partie du tablier (long de 144 mètres) avait été repeinte, peut-être pour donner un peu d'espoir à la population locale, ou alors pour mieux faire ressortir la rouille qui recouvre tout le reste :

P1100842

P1100843

L'accès aux voies reste interdit, car le train fantôme peut surgir à tout moment et écraser l'imprudent piéton :

P1100841

P1100841_1
Je suis sûr que quelqu'un est chargé de repeindre régulièrement
le beau bidon rouge vif

Rien n'est perdu, la mobilisation est en marche : l'association "Sioule et Patrimoine" s'active pour organiser la grande fête du centenaire du viaduc, en 2009 ; elle espère recueillir des dons suffisants pour effectuer la réfection du tablier du viaduc. A ce jour, elle ne dispose malheureusement, hormis une subvention de 50 000 €, que de 25 000 € sur les 3 millions qui seraient nécessaires...


Publicité
Publicité
1 juin 2008

Deux petits merles

J'avais repéré dans la haie de thuyas un nid avec deux petits merles  :

P1110202

Quatre jours plus tard, ils me jetaient un regard intéressé :

P1110248

Le jour suivant, il n'en restait plus qu'un :

 

P1110263_2

L'autre avait sauté à terre. Perché à trente centimètres au-dessus du sol, il ne paraissait guère capable de voler. Il m'observait, attendant sans doute que je lui donne la becquée :

P1110250

Il suivait mes déplacements du regard :

P1110261_1

Lorsque j'ai voulu le replacer dans le nid, craignant qu'il soit attaqué par les chats,  il s'est enfui sous la haie.  Mais sa mère, qui apprécie beaucoup mes fraises, n'était pas loin.

Le lendemain matin, le second avait lui aussi disparu.

  

Ne sachant si tout cela était normal, je me suis documenté, et Wikipedia m'a dit :

- la femelle pond de deux à six oeufs,

- les petits quittent le nid très tôt, en moyenne au bout de 13 jours, avant de savoir voler,

- ils se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à couvert à proximité,

- ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines après le départ du nid et suivront les adultes, mendiant de la nourriture,

- les jeunes finissent par prendre leur indépendance et s'envoler, toujours de leur propre chef : ils ne sont jamais chassés par leurs parents.

Je serais presque rassuré, mais on m'indique aussi :

"leur principal prédateur est le chat domestique"

8733262_m

 

P1110265

A François, aussi démuni que l'oisillon tombé du nid


 

13 mai 2008

La banne d'Ordanche

Guide Chamina  "Massif du Sancy et Artense", n° 10

C'est une balade de trois heures, partant du parking près du foyer de ski de fond situé au-dessus de Murat-le-Quaire.  Juste avant, vous trouverez un joli plan d'eau avec beaucoup d'espace pour faire un pique-nique. C'est sur la route de ... la banne d'Ordanche ! Car on peut faire en voiture la plus grande partie du chemin, mais c'est bien plus intéressant de suivre le sentier balisé. Le dénivelé est néanmoins assez important : de 1070 m à 1512 m.

Nous descendons le long des chalets du village de vacances. Le large sentier, presque plat jusqu'au hameau de La Gacherie, domine la vallée de la Dordogne.

 

vue_la_bourboule
A La Gacherie, vue sur La Bourboule ...

murat_le_quaire_pano_bis
...et, au même endroit, en tournant la tête vers la gauche, vue sur le Sancy

 

P1110099

 

P1110107

Puis nous apercevons, en face, le puy Gros : tout-à-l'heure, nous nous contenterons de le contourner par la gauche. Pour l'instant, nous marchons dans la hêtraie, bien implantée sur ces versants exposés au sud. 

 

P1110113

 

P1110114
De petits ruisseaux dévalent la pente

 

P1110117
On taquine au passage une petite grenouille

 

P1110115
Maintenant, ça grimpe, et c'est caillouteux

En sortant de la forêt, nous retrouvons le puy Gros, et plus loin le Sancy avec les dernières traces de neige.

P1110124

 

Au sommet du Ténon (1416 m), la banne d'Ordanche nous apparaît :

P1110131
A droite, notre sentier suit la clôture de la prairie

Au sud-ouest, la vue plonge à nouveau vers La Bourboule :

P1110137

 

P1110141
Le sol est tapissé de jonquilles

Et en regardant vers l'est, ce sont les steppes de l'Asie centrale :

pano_plateau

A la banne d'Ordanche, le vent froid souffle très fort, nous ne nous attardons pas et cette fois-ci ne grimpons pas jusqu'à la table d'orientation.

P1110125

Plus bas, les adeptes de l'aéromodélisme font voler leurs engins.

P1110152

N'ayez pas d'inquiétude, c'est une activité paisible qui n'engendre aucune pollution : ce sont des planeurs, et le club s'appelle "Les Ailes Silencieuses " !

P1110166

 

Avant la descente rapide à travers le bois de sapin qui nous ramènera au point de départ, nous nous retournons pour reconnaître la presque totalité du parcours :

pano_fin_1
C'est quand même très beau, non ?

P1110164

***
Voir aussi : Banne d'Ordanche 1930

 


 

 

25 avril 2008

Le temple bouddhiste du Bost

P1100879

C'est certain, il n'y a pas besoin de partir très loin pour découvrir des choses étonnantes. Essayons par exemple de nous transporter au Tibet, pour rencontrer des lamas : c'est possible, à 3/4 d'heure de route de Clermont-Ferrand.

Le bouddhisme tibétain a créé des communautés en Europe, et la plus importante d'entre elles se trouve au Bost, sur la commune de Biollet, à une dizaine de kilomètres du barrage et du viaduc des Fades. D'abord installée dans une ancienne ferme, elle s'est agrandie et a construit un temple.

J'ai voulu voir l'effet que pouvait produire une telle construction dans le paysage des Combrailles, avec la chaîne des puys en toile de fond.

P1100887
Pas de chance, la chaîne des puys était noyée dans la brume

C'est un endroit dont l'accès est parfaitement libre, à l'exception de l'ermitage des moines, et des bâtiments accueillant les laïcs qui y font retraite.  Je n'ai rencontré aucun lama, seulement des ouvriers qui embellissent l'intérieur du temple, et qui m'ont aimablement laissé visiter les lieux, malgré les échafaudages.

P1100883
Voici le grand Bouddha doré, de cinq mètres de haut

P1100884

 

P1100882
Le disciple représenté au centre est à taille humaine ;
chacune des mille petites niches abrite un bouddha
 

P1100885
Un mandala, au plafond

 

P1100878

Le sentier qui serpente dans le parc conduit à une bambouseraie, près d'un étang. Je m'y suis promené, j'étais en Asie, ou presque.

P1100860

P1100861

P1100869

P1100867

P1100863

 

P1100876_1

 

P1100858

            

 

Le centre bouddhiste Koundreul Ling du Bost, créé en 1984, est le plus important d'Europe. Il appartient à la lignée Kagyupa, l'une des quatre écoles majeures du bouddhisme tibétain, placée sous l'autorité du Karmapa. Ce dernier est proche du Dalaï Lama dans la hiérarchie religieuse du Tibet.

 

Des ermitages monastiques et des centres de retraite ont été aménagés dans les bâtiments d'une ancienne ferme. Plus récemment, un temple a été construit ; il est entouré d'un parc arboré d'inspiration orientale, complété par un étang qui accueille canards, poissons et batraciens.

 

...................................................................................................................................

La Montagne du mardi 19 août 2008 :

Num_riser0001

...................................................................................................................................

La Montagne du dimanche 11 décembre 2011 :

retraite_bouddh_titre

 retraite_bouddh_article

...................................................................................................................................

Dans "La Montagne" du dimanche 29 janvier 2012, une double page est consacrée principalement au peintre Norbu :

Top_2Top_7Top_1Top_6


 

 

 

 

 

 

 

 

17 mars 2008

Au fil de la Sioule : début

Venant du sud, près du lac de Servières, c'est la Sioule (voir : la source). A l'ouest, prenant naissance près de Giat, c'est le Sioulet. Les deux se rejoignent au pont du Bouchet. A quelques kilomètres en aval, c'est le barrage et le viaduc des Fades, puis une série de méandres, parmi lesquels le très photogénique méandre de Queuille. Les ruines de Château Rocher apparaissent, et à partir du pont de Menat, ce sont les gorges de Chouvigny. Ensuite, on serpente paresseusement jusqu'au-delà de Saint-Pourçain, pour aller alimenter l'Allier, mais nous resterons dans le Puy-de-Dôme : il nous faudra plusieurs étapes pour le traverser.

Num_riser0001

De la source au pont du Bouchet

Avant d'absorber la Miouze - à La Miouze bien sûr - la Sioule est bien mince, et c'est la surtout la dénomination des lieux qui fait remarquer qu'ici passe un cours d'eau, comme à Pont-des-Eaux ou à Pont d'Olby. C'est la Haute Sioule, fréquentée surtout par les pêcheurs, qui ne dérangent pas la loutre, dans le seul habitat qu'elle a pu conserver dans le Puy-de-Dôme.

P1040334
 à Saint-Bonnet d'Orcival

A Pont-des-Eaux, la rivière a buté sur la coulée de lave d'Olby, et a été contrainte d'en suivre le bord jusqu'à Monteribeyre.

 

P1050188

Panorama 2
Un petit pont oublié

P1050173

 

Le premier château planté sur les hauteurs environnantes est celui de Bonnabaud, costaud mais  discret :

bonnabaud

La rivière arrive sans se presser à Saint-Pierre-le-Chastel, où un belvédère permet d'apprécier ses contorsions :

sioule_3

 

P1090211
L'église entourée par le cimetière est au sommet de la butte

Elle arrive à Pontgibaud, où une promenade a été aménagée :

P1090195_1

P1090198
La cheminée est un vestige de l'exploitation du plomb argentifère effectuée jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Un musée de la mine est installé dans les dépendances du château Dauphin.

 P1090200
Une maison à échauguette du XVe siècle

 

22330463

 

dauphon_bis
Château Dauphin

Peu après c'est un pont autoroutier qui enjambe la vallée.

viaduc_2_2
Le viaduc est haut de 135 mètres, sa longueur est de 990 mètres ; il a été ouvert à la circulation en janvier 2006. On le remarque de loin, notamment du sommet de la banne d'Ordanche, à 26 km à vol d'oiseau

Puis la Sioule arrive à Montfermy ; j'ai déjà décrit cette partie du parcours : ici.

P1100900
La Sioule vue depuis le belvédère des Ancizes

Peu avant le pont du Bouchet, elle rejoint le Sioulet qui forme déjà, grâce au barrage des Fades, un vaste plan d'eau propice à la baignade.

pont_du_Bouchet_1
Au pont du Bouchet

 

Le Sioulet en aval de Pontaumur

Une randonnée de deux heures part de Pontaumur, sur la place du monument aux morts ; elle longe la rivière, rive droite, la traverse par le pont de Pellefort, et revient au point de départ en offrant de belles vue sur les gorges, puis sur le village dominé par son église.

P1090187

P1090184
En février, le sentier est tapissé de perce-neige

P1090189
Le pont de Pellefort

Plus bas, au départ de Miremont, une  rando de trois heures est conçue de la même façon (elle a un parcours  commun avec la première, pour le passage sur la rive gauche).

Aux alentours du pont du Bouchet

P1090018
(cliquer pour agrandir)

Encore deux parcours à ce niveau : l'un qui part du pont du Bouchet sur la rive gauche du Sioulet, et l'autre qui part de l'église de Comps, redescend près du pont, et remonte - c'est raide - à travers bois.

_glise_comps_1
L'église romane de Comps.

P1090027
Dans l'entrée, on trouve une cloche délogée du clocher en 1969, car elle était fêlée

P1090023_1
Vierge en majesté du XIIIe siècle

P1090013

P1090014

Fin de la première étape ......................................................... A suivre


3 février 2008

Crèches du monde à Landogne

cr_che_paille

 

 

P1080745

 

P1080747

 

P1080760

 

P1080756

 

P1080739

 

 

cr_che_d_sert

 

 

P1080774

 

P1080759

 

P1080744

 

 

 cr_che_anges_1

 


 

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 > >>
Publicité