(source : Clermont-mutations)

Magie de l'image : bientôt, à Clermont, le soleil ira se coucher plein nord, afin que ses lueurs mettent en valeur le nouvel hôpital d'Estaing.

En attendant, ce sont les graffeurs qui illuminent les lieux, à leur manière.

.

Keymi s'est opportunément installé à l'entrée, tout près de l'élégant auvent.

En chemin, il s'est arrêté au salon de coiffure :

Personnellement, je ne m'y risquerais pas !

Une population étrange occupe les abords du chantier. Que font ces pirates, hilares autant que patibulaires, si loin des Caraïbes ? Nul ne songe à les déloger, hormis les pelleteuses qui progressent inexorablement.

Changement de couleur, avec ces portraits soignés  :

Sont-ce là Ema, Iggy et Resh ?

Mais qui a peint les personnages ? Et que signifie le message ?
Je cale, aidez-moi !

Guide Chamina  "Autour de Clermont-Ferrand Riom Issoire"

N° 6  : le chemin des écoliers

Je choisis de garer la voiture près du complexe sportif, et là, ça flashe immédiatement !

Surprise : la piste de skate taggée à l'extrême côtoie des jardins opulents, garnis de cabanes construites de bric et de broc, à l'ancienne, sans la moindre trace de bombe fluo. En face, les bâtiments sportifs sont eux-mêmes immaculés.

A deux pas, c'est la vallée de la Tiretaine, bordée par une forêt humide.

Le sentier atteint l'arboretum, où des essences d'origine américaine ont été plantées entre 1930 et 1950 : érable à sucre, sapin du Colorado, douglas, chêne rouge d'Amérique ...

                                    
sapin du Colorado                                                     douglas                                       

Par une montée assez forte, le chemin qui suit un moment le parcours de santé, rejoint le golf de Charade.

Seulement si je veux !

A mon âge, il n'en est pas question !


ça non plus !

Le golf, ce serait plus chic, mais je ne suis pas tenté

Dans la descente, un petit détour permet de rejoindre le rocher du Salut, qui offre une belle vue sur l'agglomération.

La ville n'est pas loin.

Le monument aux morts de Royat, oeuvre du sculpteur Raoul Mabru, échappe à l'uniformité de la production en série :

Plus bas, une vue sur l'église fortifiée :

Retour au point de départ

Le centre ancien

A part les commerces qui ont fermé, la rue Nationale n'a guère changé. La croix a été érigée en 1633.

Débarrassée de son crépi, et de la curieuse surélévation de son clocher, l'église Saint-Pierre s'est embellie.

Des logements  enchevêtrés

la chapelle de l'Agneau

Saint Benoit n'avait déjà plus de nez. Il montre maintenant sa tristesse d'avoir aussi perdu sa fontaine, et  les belles dames qui l'entouraient.

w

Le bassin d'orage du Pourliat

Créé pour réguler le débit de l'Artière, il a été agréablement aménagé : un chemin en fait le tour, et de belles bornes décrivent les découvertes archéologiques faites sur le site.

Ne cherchez pas les ruines derrière le panneau : elles ont été recouvertes par les bâtiments, beaucoup plus récents, du magasin Botanic.

w

Folies, art et curiosités

Le trait est un peu scolaire, bien loin de la maîtrise d'un Slobo ( voir " Chamalières en trompe-l'oeil "). Mais Nadine Chantel peint aussi des tableaux intéressants, et  c'est sympathique d'encourager les jeunes artistes.

Quelqu'un qui - sait-on jamais ! - aurait le temps et une très bonne vue, a la possibilité, au détour d'une rue, de  réviser ses déclarations des droits de l'homme, agrémentées au surplus de jolies illustrations.

La folie de La Mourette

Le Lapin Caché,
créé par l'atelier Formes et Couleurs

Un dinosaure qui ne devrait pas trop effrayer les enfants

Ces plots de couleur, parsemant les trottoirs de la ville jusqu'aux chemins les plus secrets, sont censés guider vos pas. Désormais, grâce à une équipe de créateurs belges, vous ne vous promènerez plus  au hasard, mais en suivant - qui l'eût cru ? - " un système de circulation alternative qui privilégie la marche en tant que mode ralenti de déplacement " appelé  Pietro. Ce n'est pas un prénom, mais la contraction de piéton et de métro (boulot, dodo). Si j'avais été consulté, j'aurais plutôt suggéré Marcello, concentré de marcheur et de hello (good bye), car avec trois syllabes ça sonne mieux. Ou Bernardo, mais pas Andredo.

Bon, ça n'aura coûté que 68 204 €  aux contribuables, alors que dans le lot sont compris de confortables bancs dont chacun pourra convenir qu'ils sont, en un sens,  de fort belle facture :

Le Passeur
du sculpteur américain John Martini

L'oeuvre vient d'être inaugurée. Je l'imaginais monumentale, elle n'est qu'à taille humaine. C'est finalement beaucoup plus pratique, pour se l'approprier sous tous les angles.

Slobo nous souhaite la bienvenue.
(pour connaître l'oeuvre de l'artiste, cliquer sur son nom)

L'entrée de la boucherie est située de l'autre côté,

l'entrée du parc aussi !

Chutes d'eau

Fontaines et pigeons

Un enfant s'apprête à lancer un avion en papier
sur l'homme assis qui mange son sandwich.
Le père du garnement laisse faire ; il détourne la tête.

  Chez le libraire, les copains paraissent bien plus sérieux.

La glycine est déjà fleurie

De l'épicerie à la caisse d'épargne, il n'y a qu'un pas,
car l'Auvergnat est économe.

Le moulin à aubes

10 août 2015, Slobo va bien : Voici l'article de La Montagne :

 Guide Chamina  "Autour de Clermont-Ferrand Riom Issoire", n° 25 

J'ai débarqué sur cette planète enveloppée de brouillard, et je me demande ce que je vais y trouver.

Des indices laissent penser qu'une civilisation s'est développée ici : je vois des constructions anciennes, à demi enterrées, d'une conception certes encore fruste (genre blockhaus). J'observe que, postérieurement, elles ont été agrémentées d'inscriptions  énigmatiques, dont seul un chercheur inspiré saura peut-être un jour dévoiler le mystère.

Qui respire sous ces menaçantes cheminées d'aération, qui bondira hors de son trou ? Une taupe géante hérissée de piquants venimeux, ou un immense boa capable d'enserrer une armée entière... (Là, je sens comme des réminiscences de La Guerre des Étoiles, ou de Dune).

Hou !

Holà, y'a quelqu'un ? Personne ... et je reviens sur terre, mon attention attirée par des traces familières d'humanité : canettes de bière, plastiques et papiers gras jonchent le sol. Sauvé, la ville est là, toute proche.

Le sentier d'accès est raide, mais il ne manque pas de charme.

Arrivé sur le plateau, on dispose d'une vue étendue, sur l'ensemble de l'agglomération, et sur la chaîne des dômes.

Le parc de Montjuzet a l'air d'un couvercle posé là pour contenir la poussée de l'urbanisation.

La tour de télécommunications domine le site.

Il subsiste aussi des vestiges gallo-romains (voir Ici, et Là).

Dans la descente, la végétation laisse apparaître de belles vues sur la ville, avec au centre la noire cathédrale, et, plus discrète au premier plan, l'église Saint-Eutrope.

Guide Chamina  "Lembron et Pays des Couzes", page 104 

C'est le 30 décembre, il est midi. Les rares passants sont pressés ; j'ai l'impression d'être le seul à apprécier ce soleil d'hiver, qui  me gratifie en retour, sans doute pour mieux faire ressortir les détails de l'église Saint-Austremoine, d'une éclatante lumière.

Sur la place de la République, les façades prennent des couleurs joyeuses.

Aujourd'hui, même cet hôtel près de la gare, que je n'avais pourtant jamais remarqué, me semble beau.

Au bord de la couze Pavin, il ne fait pas froid. J'aimerais emprunter cette passerelle, mais elle est privée.

C'est agréable, ce bain de soleil, j'en ai oublié d'aller manger. Tant pis, il est maintenant temps de reprendre ses activités !