La ronde des crèches à Landogne
Voici quelques photos de l'édition 2011 de cette exposition, qui se poursuit dans les rues du village jusqu'au 8 janvier 2012.
* A voir aussi : l'édition 2007 -
Voici quelques photos de l'édition 2011 de cette exposition, qui se poursuit dans les rues du village jusqu'au 8 janvier 2012.
* A voir aussi : l'édition 2007 -
Guide Chamina " Au fil de l'Allier ", n° 1
ou " Brioude - Porte des gorges de l'Allier ", n° 23
La contemplation n'a qu'un temps. Nous allons maintenant marcher, durant trois heures trente.
Passé le pont sur la Senouire, nous longeons la rivière, avant de monter en sous-bois.
Des écailles chinées, nombreuses, butinent les eupatoires.
Après le hameau des Chirouzes, une trouée offre un point de vue au nord sur la chaîne des puys.
Plus près, Brioude pointe le clocher de la basilique Saint-Julien.
Nous traversons maintenant une zone de prés et de cultures, où une plante nous intrigue : la tige et les feuilles sont semblables au maïs, seul l'épi est différent. Il s'agit de sorgho, moins avide d'eau que le maïs.
Un papillon assez rare, le morio, qui manquait à ma collection, nous rend visite.
Nous atteignons la nouvelle route du Puy au niveau de l'échangeur de Vieille-Brioude. Elle est ici à configuration autoroutière, et nous la longeons (trop) longuement. Mais la récompense arrive : nous retrouvons la rivière, pour la traverser sur un pont du XVe siècle.
Du houblon monte à l'assaut de l'arche très élancée, dont la parfaite élégance est en partie cachée par de grands arbres.
Un peu plus loin, un héron pose près d'un plan d'eau, des hirondelles s'agitent. Un bel oiseau au ventre jaune, qui est peut-être une bergeronnette des ruisseaux, hésite à se montrer.
Aux abords du village de Fontanes, nous quittons la route et retrouvons bientôt un sentier ombragé.
Nous sommes sur le versant sud - plus sec - de la vallée de la Senouire.
Le parcours alterne un passage au bord du cours d'eau et un trajet en surplomb.
Une vieille tonne de vigne nous indique que nous approchons du village.
A seulement une heure de route de Clermont, c'est un village de Haute-Loire qui figure parmi les "plus beaux villages de France".
Même si la maison du boulanger disparu est aujourd'hui un petit musée des traditions populaires, le village est toujours vivant. Les brebis l'affirment avec fierté, en défilant sur la place, au pas martial de leur guide.
En contrebas des maisons anciennes aux pierres apparentes, au bord de la Senouire, les jardins bien exposés sont magnifiquement entretenus.
Robert de Turlande, le fondateur de de l'abbaye de la Chaise-Dieu, a créé dans le village en 1057 un couvent de bénédictines, qui accueillit des moniales jusqu'à la Révolution.
C'est aussi à la Révolution que l'église abbatiale a perdu la pointe de son clocher. Mais elle a conservé des peintures du XIVe siècle.
La Mort Noire distribue ses flèches à l'aveuglette
Une copie de la tête du Christ de Lavaudieu, connu pour faire des miracles
(l'original est au musée du Louvre ; le torse est à New-York)
Le cloître roman de l'abbaye est le seul qui subsiste dans toute l'Auvergne.
Dans le réfectoire, une fresque de style byzantin (XIIe siècle) a été mise au jour.
A suivre : Lavaudieu, la balade
Puis-je me promener dans cet espace privé, et qui sont ces hommes vêtus de robes noires qui s'activent sur le domaine, et de quand date cette imposante construction, étonnamment moderne pour un monastère ?
Conscients de notre ignorance, les religieux ont placé, dès la sortie des parkings, un panneau d'information :
« ... les moines s'engagent à vivre selon l'Evangile, à la manière de Saint Benoît (480-547), qui se fit ermite puis fonda le monastère du Mont-Cassin (entre Rome et Naples).
Les moines vivent en communauté sous la conduite d'un Père Abbé. Leurs journées se partagent entre la prière, l'étude de la Bible, et le travail intellectuel et manuel (activités agricoles, forestières et artisanales).
Saint Benoît dans sa règle leur demande de pratiquer l'accueil tout en gardant la réserve nécessaire à la recherche de Dieu. »
« 1968 : Charte de fondation ... la vie bénédictine, absente d'Auvergne depuis deux siècles, va renaître à Randol. [ l'inauguration a eu lieu en 1971 ]
1981 : le monastère devient Abbaye. Notre-Dame de Randol fait partie de la congrégation de Solesmes. Fondée en 1837 par Dom Guéranger, celle-ci compte quinze monastères en France et quinze à l'étranger.
Dans le monde, 35 000 moines et moniales environ vivent selon la règle de Saint Benoît. »
Et à Randol, ils sont une quarantaine.
L'abbaye est implantée sur un coteau sec où poussent des buissons épineux, quelques résineux, et une herbe rase parsemée çà et là de fleurettes, surtout potentilles et anémones.
Est-ce dû à l'aridité du terrain, ou à l'absence d'un jardinier ... toujours est-il que nos pauvres bénédictins donnent l'impression qu'ils ne se nourrissent que de conserves.
Heureusement, on trouve un peu de bio !
Bête maudite ou sauveur, créateur ou destructeur, sage ou vicieux...
Au bout de la route, le village de Randol était abandonné. Les moines, qui l'ont restauré de belle façon, y logent maintenant les personnes qui viennent faire retraite au monastère.
En suivant au hasard les sentiers tracés sur le domaine, ou plus méthodiquement à partir du village, on trouve le chemin de croix, qui conduit à un petit sommet.
On s'attarde volontiers, de l'ombre à la lumière, dans l'église abbatiale aux lignes pures et à l'ornementation discrète.
-
Les premières pentes
L'ancien village vigneron est accroché tout en longueur au pied d'une falaise, sur un étroit replat à flanc de coteau, mais l'architecte de son église s'en est accommodé, en la construisant très mince derrière son clocher.
La statue de Saint-Verny reproduite plus haut se trouve dans l'église
-
-
-
Comme au théâtre, les gradins du cimetière permettent à chaque tombe, confortablement installée au soleil, de profiter largement du paysage.
-
A l'ouest, la carrière de pouzzolane de Roc Rouge a sculpté d'imposants reliefs aux parois verticales.
-
-
-
-
--
A mi-pente, une source alimente la vénérable station de pompage et l'ancien lavoir. Comme celui-ci est un peu loin du village, une "cabane, ou "baraque", permettait aux laveuses de s'abriter.
-
-
-
Un peu plus bas, seule la tour de Chalus subsiste d'un château qui prospérait au XIIIe siècle.
--
Elle a un air penché, car elle est plantée sur un terrain instable.
-
Les parements intérieurs sont en arkose, et en basalte à l'étage. Le reste, c'est du tout-venant d'origine volcanique prélevé sur place : la pierre ne manque pas.
-
Tout en bas coule l'Allier, ici au pont des Goules.
-
Plus loin en direction des Martres-de-Veyre, en amont du pont de chemin de fer à Longues, la source du Tambour tambourine faiblement, absorbée par le grondement de la rivière.
(cliquer sur l'image pour voir la vidéo)
-
La visite n'est pas terminée. Au-dessus du village, nous grimperons sur le plateau, en empruntant le chemin des chèvres.
-C
C'est un petit village perché, dominé par les ruines d'un château-fort, dont un soir j'avais aimé les photos prises par Laurence, puis par Helliot qui n'avait pas craint d'effectuer la montée à vélo. Inconsciemment, j'avais dû être impressionné par l'aspect vertigineux du site, car la nuit suivante j'ai rêvé de Creste sur sa crête : entre autres péripéties, je roulais péniblement en voiture sur une piste encombrée de grosses pierres, et je m'apercevais brusquement que j'étais sur une arête bordée de chaque côté par un précipice. La voiture se trouvait bloquée, mais je réussissais à m'en extraire et à rejoindre le village à pied. Voulant atteindre le sommet rocheux, je glissais dans une cavité, et m'y retrouvais coincé jusqu'aux genoux, avec le reste du corps renversé au-dessus du vide. Une foule curieuse sortie du néant commentait la situation sans réagir, mais moi je me sentais bien. Au bout d'un moment, les pierres se sont écartées, consentant à me libérer, et je me suis réveillé.
-
-
En réalité, on se gare facilement à l'entrée du village, et même s'il nécessite une certaine prudence, le sentier conduisant aux ruines du château n'est pas très dangereux. Le sévère avertissement placardé par la commune semble donc être de pure forme. Je n'étais d'ailleurs pas le seul contrevenant : au sommet, deux jeunes gens de la LPO munis de longues-vues et de sandwiches observaient patiemment la migration des pinsons du nord.
-
Malgré sa faible superficie - un peu plus de 4 km2 -
et seulement 55 habitants, Creste est bien une commune à part entière
-
Au-dessus de la grotte, la chapelle
-
-
Une chance : grâce à des ouvriers qui y travaillent, la chapelle est aujourd'hui ouverte !
-
L'accès au château : étroit avec des chicanes
-
Du château il ne reste que quelques pans de mur
-
-
Vue vers le sud, avec la pointe du pic de Brionnet
-
-
-A l'ouest, Saint-Diéry et les crêtes du Sancy
-
De longs lézards des murailles
- -
Complété le 13 juin 2013 (intérieur de la chapelle)
a
a
A l'extrémité d'une coulée basaltique dominant la plaine, voilà un bon endroit pour construire un château-fort, au pied duquel vont s'agglutiner des villageois recherchant une protection, accordée par le seigneur sous le fardeau du servage. Puis le seigneur se fera tyran, et les habitants ne retrouveront la liberté, dans le meilleur des cas, que vers 1630, si le château est démantelé sur ordre de Richelieu. A défaut, l'attente sera prolongée d'un siècle et demi.
a
a
a
Au Broc, les paysans n'ont pas attendu aussi longtemps : ils se sont révoltés vers l'an 1340 et ont obtenu une charte de franchise. Puis ils ont fortifié eux-mêmes leur village : c'était nécessaire, car la guerre qui devait durer Cent Ans venait de commencer, et des bandes de malandrins battaient déjà la campagne.
a
a
Le château fut abandonné et tomba rapidement en ruines.
aaa
a
En 1761, le château fut racheté, divisé en plusieurs lots, puis partiellement rénové : c'est la partie sud, construite avec un souci d'élégance absent de la forteresse moyenâgeuse.
a
Avec vue sur la butte de Nonette
Les habitants étaient principalement vignerons. Leurs maisons comportaient toutes une cave, parfois creusée dans la roche, surmontée d'une ou deux pièces à vivre. Elles étaient serrées les unes contre les autres dans des ruelles étroites. Certaines sont maintenant en ruines, abandonnées pour des logements plus confortables.
a
a
a
Vue sur le donjon
caves
a
a
a
a
Aujourd'hui, la collectivité a lancé des travaux de rénovation, notamment près du grand escalier seigneurial, grimpant jusqu'au plateau, et descendu depuis des siècles par les pèlerins de Compostelle.
a
a
a
Des pierres sculptées sont disposées sur le plateau, sous les marronniers. On peut leur chercher une signification, mais c'est peut-être simplement l'oeuvre d'une personne un peu adroite qui, sans prétention, a gravé les images qui lui sont venues à l'esprit.
a
Un blason composé, dans lequel on a reconnu (à gauche)
les armes des seigneurs de Montmorin
" de gueules semé de molettes d'éperon d'argent, au lion de même brochant ",
l'autre partie paraissant inachevée
a
la chapelle Notre-Dame de la Chaux, édifiée entre 1667 et 1703
a
Le personnage le plus connu ayant vu le jour au Broc est Jacques Pardinel, qui fut chanoine de la cathédrale de Rodez, dont la dalle funéraire du XVIe siècle, ornée de coquilles Saint-Jacques, est placée à l'entrée de l'église.
Dominant Saint-Nectaire, une esquisse de grotte s'intègre provisoirement dans le paysage : MetAvatar, de Pierre Laurent.
a
a
a
a
a
aa
Les ouvertures attirent le regard vers l'église de Saint-Nectaire.
a
a
a
Maintenant restaurée et largement ouverte au public, elle exhibe fièrement ses trésors.
aa
Le regard pénétrant de Saint Baudime
Guide Chamina "Au fil de l'Allier", n° 22
a
C'est une marche de trois heures que l'on peut entreprendre à partir de Sainte-Marguerite, où un parking fait face à l'usine d'embouteillage.
Le circuit monte d'abord vers Saint-Maurice, surplombe le vallon, redescend vers Mirefleurs puis revient au point de départ en longeant l'Allier.
aa
a
Saint-Maurice-ès-Allier
a
Le village dominé par le puy Saint-Romain (781 m)
a
L'église, où l'on vénère les saints Romain et Maurice (à gauche),
tous les deux soldats romains, ce qui explique leur tenue.
a
a
Fontaine-lavoir sur la place centrale
aa
La rue sous les forts
La poterne du fort villageois
aa
La maison des arcades
aa
Le "château" rénové
a
a
Le vallon
a
a
Le vallon est constitué de pelouses sèches dont la faune et la flore sont protégées. Près de la route en contrebas, on trouve la trace d'anciennes carrières, de bâtiments et de fours à chaux exploités jusqu'en 1945.
a
aa
aa
Mirefleurs
a
A Mirefleurs, on traverse d'abord des lotissements récents, avant de suivre un parcours labyrinthique dans le village ancien pour voir maisons vigneronnes, château et remparts. On traverse ensuite la zone artisanale, puis on longe l'aire d'atterrissage des deltaplanes qui s'élancent du puy Saint-Romain. Là, un petit détour permet d'atteindre la source salée du Sail, qui alimente un pré où poussent des plantes habituellement rencontrées en bord de mer, dites halophiles.
a
En bordure du parc (non ouvert au public) du château
aa
Place Jean Domat
a
Ruines du château des comtes d'Auvergne (XIIIe siècle)
a
aaa
aa
La place de la Molle
a
Le clocher
aa
La croix de la Prade
aa
aa
aa
Source du Sail et pré salé
a
a
aaa
Le pré salé est sous la protection du CEPA
(Conservatoire des Espaces et Paysages d'Auvergne)
aa
Je n'ai reconnu que le plantain maritime : facile, il abonde !
aa
aa
Les berges de l'Allier
a
aa
aa
a
aa
Et l'on rejoint Sainte-Marguerite ... la prochaine fois, seulement !
a
a
a
Le puy de Monton, haut de 584 mètres, est un amas de débris projetés, il y a deux millions d'années, par une forte éruption dans le massif du Sancy distant de 25 km. Il est composé de blocs rocheux très durs enrobés dans de la boue consolidée (le tuf). Depuis au moins le Moyen-Âge, des habitations y ont été creusées, avec des formes irrégulières, selon les matériaux rencontrés. Elles ont été occupées jusqu'au début du XXe siècle.
La commune vient d'aménager le sentier d'accès à ces grottes (voir ci-dessous l'article de Guy Lemaître, dans le journal "La Montagne" du mardi 25 mai 2010).
a
L'accès sécurisé au pigeonnier
a
Le village
a
a
Au sommet de la butte offrant une vue panoramique, trône la Vierge de Monton que les automobilistes empruntant l'autoroute A75 ne peuvent manquer de remarquer. Elle a été inaugurée en 1869.
a
a
Un canon allemand, trophée offert à la commune après la première guerre mondiale, est maintenant considéré comme un "souvenir historique bien pacifique". On se demande quand même combien d'hommes ont pu être déchiquetés par les obus sortant à la chaîne de ce fût bien lisse et brillant.
a
La vue, côté puy de Dôme, et côté Sancy
a