Le château d'Opme
Qui se cache donc derrière ces hauts murs ? Mais personne ! Le seigneur les a édifiés pour obtenir, sur des niveaux différents, deux grandes terrasses planes, et pour protéger les plantations des bêtes sauvages. Quand on a trois petits canards pour emblème, il ne serait pas séant d'avoir un caractère d'ours. D'ailleurs, aujourd'hui, Antoine de Ribeyre nous ouvre les portes de sa propriété (moyennant une modeste contribution).
" D'azur à la fasce ondée d'argent, accompagnée de trois canettes du même, becquées et membrées de gueules "
La famille qui a racheté le château il y a 25 ans a réalisé d'importants travaux pour redonner au jardin le cachet qu'il avait au XVIIe siècle.
(Photo parue dans le journal "la Montagne" du mardi 14 août 2012)
La terrasse supérieure, animée par un jet d'eau au centre d'un vaste bassin, est bordée de tilleuls tricentenaires.
La terrasse inférieure est consacrée au potager, ordonné en quatre carrés encadrant une jolie fontaine centrale.
Les planches de légumes paraissent un peu vides : en cette saison, magré la sécheresse, on aimerait y voir des laitues, des pois, des choux de printemps, des courgettes en fleurs ... La main-d'oeuvre fait sûrement défaut, ce qui expliquerait aussi que l'eau des bassins soit envahie d'algues, ou qu'en guise de pelouse, la redoutable oreille de souris, colonisatrice des terrains arides, se soit par endroits installée sans tolérer la pousse de la moindre graminée. Mais au lieu d'ergoter sur les détails, nous pouvons nous contenter d'admirer la composition d'ensemble, car dans notre région, il est clair que nous ne saurions rivaliser avec la splendeur de certains des jardins des châteaux de la Loire : nous ne jouons pas dans la même catégorie.
La ferme du domaine est en contrebas de la cour d'honneur du château.
L'intérieur du château ne se visite pas, à l'exception d'une exposition dédiée au maréchal de Lattre de Tassigny, qui fit ici un court séjour en 1940/41, et d'une salle où sont présentés les travaux effectués dans la propriété. Cette salle donne accès, dans l'une des tours rondes, à une petite annexe dans laquelle a été aménagé un oratoire. Celui-ci met en valeur une Vierge noire, ainsi qu'un vitrail (malheureusement invisible car la pièce est fermée par une grille) reconstitué à partir de débris retrouvés sur place.
Le vieux Montferrand
Encore Richelieu ! Non content d'avoir détruit nombre de nos châteaux-forts, voilà qu'il prend parti pour Clermont, au détriment de la cité voisine de Montferrand ! Et peut-être juste sur un coup de tête, sans doute excédé par les querelles incessantes entre ces villes rivales. Mais le résultat est là : en transférant la Cour des Aides sur l'autre colline, il a fait partir tous ces hauts magistrats très riches qui jugeaient souverainement en matière fiscale bien au-delà de la seule Auvergne, et les avocats, et ainsi de suite.
Pour faire bonne mesure, il ampute même Montferrand d'une partie de son nom : on parlera désormais de Clermont-Ferrand, et tant pis si cette dénomination n'est pas très jolie.
L'intérêt pour nous, c'est que les bâtiments du temps de la splendeur sont plus ou moins restés en l'état, ce qui nous permet d'admirer les maisons à colombages, et les hôtels particuliers dont l'austère pierre de Volvic est adoucie par les somptueux décors de style Renaissance.
Au sud, même relégué sur une placette, le lion perché sur la fontaine présente encore fièrement le blason de la ville : c'est son portrait tout craché.
Et un ado fait son cinéma !
A l'ouest, sur la place où se tenaient les grands marchés, trône la fontaine des quatre saisons. La borne entre les deux villes est un peu plus loin, rue de la Rodade.
L'église est de style appelé "gothique languedocien", dans lequel l'aspect extérieur était traité avec simplicité (à l'exception, ici, de la façade).
Vierge à l'enfant du XIIe siècle, en pierre
La maison de l'Apothicaire tient l'un des angles du carrefour central. Le praticien, muni de son clystère, s'apprête à administrer un lavement au patient qui a déjà pris position.
L'hôtel de Fontenilhes
Hôtel Regin, Saint Christophe et l'enfant Jésus
L'Annonciation
L'hôtel de la Porte (maison de l'Architecte)
Hôtel d'Albiat (maison des Centaures)
L'hôtel de Fontfreyde n'a plus cet aspect décrépit ; sa restauration semble près d'être achevée.
Dans la cour, la belle Lucrèce en médaillon, violée par Sextus Tarquin, fils du roi de Rome, met un terme à sa souffrance en se plantant un poignard en pleine poitrine.
Pour l'instant, la version restaurée a moins de cachet, je crois qu'il faudrait que les joints retrouvent leur blancheur
La Montagne percée
La coulée de lave a suivi la vallée et s'est solidifiée. Des millions d'années plus tard, les ruisseaux ne sont pas parvenus à l'entamer, et c'est elle qui se trouve aujourd'hui en position dominante (1). Dans cette masse, une grosse bulle d'air a formé une grotte majestueuse, largement ouverte au nord vers Orcines, et disposant au sud, côté Chamalières, d'une fenêtre ouverte sur la ville. Je savais que la cavité se trouvait, à peu près à mi-chemin, sur un sentier allant du belvédère de la Pierre carrée jusqu'à la route de Villars, mais je dois reconnaître que, la première fois, je ne l'ai pas trouvée : j'avais suivi la trace (un peu dangereuse, si l'on est sujet au vertige) qui longe le bord supérieur de la falaise.
Il est vrai que la végétation a envahi le site ; autrefois, il était beaucoup plus dénudé.
Néanmoins, j'ai pu vérifier que, lorsque j'ai admiré ce cèdre, je ne me trouvais qu'à une vingtaine de mètres de l'entrée de la grotte, à condition bien sûr de remarquer le sentier situé légèrement plus bas.
La grotte accueille encore des occupants, à l'occasion.
L'ouverture sur la ville se termine par un petit balcon d'où l'on peut, si l'on est sportif, rejoindre le sentier au pied de la falaise.
Ce sentier donne accès à un site d'escalade récemment remis en état, avec des voies baptisées "bifidus", "soleil vert", "Cantal party", "alter-natif", ou encore "rencontre fortuite".
1- (cliquer sur le texte pour le lire plus facilement)
Source : http://domenicus.malleotus.free.fr/m/geologie_de_chamalieres-royat.htm
Au théâtre à Montaudou
Le mur des Sarrasins apparaît en divers endroits, et d'abord, dans notre région, à Clermont en
centre-ville. Mais celui qui nous intéresse aujourd'hui est à Ceyrat, au pied du puy de Montaudoux. Comme son nom ne l'indique pas, il fait référence, non à des barbares, mais (peut-être) aux "Césarins", adeptes du culte impérial. En tout cas, il date de l'époque gallo-romaine. Ce n'était pas un simple mur, mais le fond de la scène d'un théâtre.
Dominant la voie venant du sud, il informait les voyageurs approchant d'Augustonemetum : vous n'arrivez pas dans un quelconque patelin arriéré, mais dans une grande ville civilisée ! Cent cinquante ans plus tôt, Vercingétorix avait certes obtenu une victoire sur le plateau d'en face, mais César avait gagné la guerre, et les moeurs romaines avaient su nous séduire.
Il n'empêche, depuis que la chrétienté a décrété que la profession d'acteur était si peu recommandable qu'elle méritait l'excommunication, le théâtre a bel et bien disparu, sous les broussailles, les glissements de terrain et les emprunts de pierres de construction. Heureusement, le Zénith, qui peut recevoir autant de spectateurs (8000), remplit maintenant la même fonction, mais en position bien moins prestigieuse au bord de l'autoroute.
Bien que des érudits curieux aient retrouvé le théâtre romain (1), les autorités locales attendent des financements extérieurs pour mettre le site en valeur. Je l'ai d'abord cherché en marchant au hasard, sur les flancs du puy, sans succès. Mais Christian Le Barrier, qui a dirigé les fouilles, a laissé apparaître, sur le plan de l'édifice reconstitué, les parcelles cadastrales disponibles dans Géoportail. Si vous désirez vous rendre sur place, je vous laisse le soin, à votre tour, de reconstituer le puzzle :
Seule une partie du robuste mur de scène reste visible. Pour le reste, il faut faire preuve d'imagination.
côté coulisses
Les gradins
(source : Le journal de Saône-et-Loire)
En tant qu'étrangers, nous n'avons accès, par le vomitoire dédié, qu'aux derniers rangs. Les spectateurs mieux placés nous gâchent un peu la vue.
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Puisque le spectacle est terminé, pourquoi ne grimperions-nous pas au sommet du puy, qui n'atteint modestement que 592 mètres ?
1- Extrait du journal "La Montagne" du 6 septembre 2005 :
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Supplément pour les cisteurs
5/2/2013
Bandes plates et points ronds
Mais qu’est que c’est que ça ? Notre première fleur n'a été obtenue que très récemment ; comment a-t-on pu commettre une telle faute de goût, qui mérite un retrait immédiat de cette distinction ? Et devrons-nous supporter cette horreur jusqu’aux chrysanthèmes ? Dans ce cas, voilà bien un motif pour fuir cette ville infâme ; rejoignez-moi, nous serons les premiers exilés floraux.
On nous en a fait une belle longueur, en pensant peut-être que la chétive touffe de de graminées qui ponctue le coloriage suffirait à arranger les choses !
Et un peu plus loin ? L'idée est la même : gravillons et pouzzolane remplacent les paillettes de lin, et ici ou là une plante maltraitée végète au milieu d'une rondelle criarde.
Calmons-nous, ce massacre a sûrement une justification. Lubie de nos édiles ? non, ça paraît impossible, de mémoire de démocrate ça ne s’est jamais produit. Peut-être a-t-on supprimé des emplois chez les jardiniers, pour les remplacer par quelques barbouilleurs et manutentionnaires moins bien payés ? Mais non, cela ne figurait pas dans les engagements de campagne.
Devant le kiosque à musique d'avant-garde, les herbes envahissent les plantations, mais c'est sûrement pour préserver la biodiversité, comme chez une voisine qui, elle, apporte les précisions utiles.
Ou bien il s'agit simplement de faire des économies d'eau. Mais dans ce cas, que font nos voisins, et pourrons-nous nous réfugier chez eux ?
Dans cette commune, on cède aussi à la mode du jardin sec, avec son sempiternel pont enjambant un ru pierreux. Mais on fait aussi dans la tradition (et le slogan ridicule), avec la suspension de pétunias. C'est un peu mieux, mais insuffisant pour nous délocaliser.
Ici, c'est flagrant, on veut éblouir le curiste. Mais à mon goût c'est trop parfait, presque artificiel.
Là, c'est de la triche, on a carrément engagé un porteur d'eau.
D'ailleurs, il ne s'est pas foulé : il s'est contenté de vider le bassin à ses pieds. Et maintenant, il ne fait plus que de la figuration !
Et nous voilà complètement déboussolés,
mais la solution est sans doute ici.
Bien sûr, nous n'échappons pas au décor minéral, complété par son indispensable pont, mais le souci de créer une composition harmonieuse est évident, et nous profitons d'une belle production de légumes (peut-être un peu pollués par les gaz d'échappement).
Oui, c'est ce dernier décor que je préfère. Mais est-ce une raison suffisante pour déménager ? Il serait peut-être plus sage d'attendre un peu, en cultivant notre jardin.
Bientôt le Panoramique
Hormis les gares, encore en travaux mais en sommeil à cause du gel, tout semble en place pour hisser les touristes au sommet du puy de Dôme.
De multiples panneaux, multilingues, sont installés un peu partout, et presque à chaque virage du sentier des muletiers.
Au sommet, le cheminement bien étudié, goudronné, permettra d'accueillir des groupes, derrière lesquels il faudra piétiner jusqu'à l'arrêt-pipi (également prévu), sauf à empiéter sur la pelouse reconstituée.
Pour l'instant, je suis seul sur ce chemin de ronde à affronter le vent glacial. Pas question de contempler longuement le puy de Côme, il vaut mieux accélérer le pas pour rejoindre l'antenne.
Une brume épaisse recouvre la ville. La pollution, aggravée par le temps sec et l'utilisation intensive du chauffage, a atteint le seuil d'alerte.
Les soubassements bien dégagés du temple de Mercure permettent d'apprécier l'importance de l'édifice.
Eugène Renaux (1) a l'air frigorifié. Le temps était plus doux lorsqu'il a atterri ici, il y a tout juste
101 ans.
(1)- Eugène Renaux a remporté le prix offert par André et Edouard Michelin à l'équipage qui relierait Paris au puy de Dôme en moins de 6 heures. L'exploit a été réalisé le 7 mars 1911, en 5 h 10', avec une escale technique de 20 minutes à Nevers.
(2)- Source : Wikipedia.
Au Pariou
J'y cours !
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En direction de Vulcania, tout de suite après avoir traversé la Fontaine-du-Berger, on se gare au pied du puy des Goules, sous un ciel prometteur.
Mais rien n'est garanti : trois-quarts d'heure plus tard, vu du sommet du Pariou, le puy des Goules a un autre aspect.
Une autre fois, il se distingue, seul à être ensoleillé.
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Le Pariou est capricieux, lui aussi.
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Pour y grimper, il n'existe plus maintenant que deux voies bien balisées, car le piétinement de nombreux visiteurs, sur divers passages, précipitait l'érosion des sols.
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Le sentier nord passe à travers bois.
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Au sud-est, surveillé par le puy de Dôme, on accède au sommet par un long escalier de bois légèrement surélevé.
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Un sentier a également été aménagé pour descendre au fond du cratère.
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Montrognon, dans les pas de l'abbé
« Au-delà de Beaumont, nous suivîmes un petit sentier, à gauche de la grand'route. Il nous mena dans un vallon délicieux. Un petit cours d'eau s'échappait au fond de cette étroite colline située entre la montagne de Mont-Rognon et le puy des Chaumes. Des prairies ombreuses, tapissées d'arbres fruitiers, décorent ce site charmant. Des rangées de saules, tondus tous les trois ans par la serpe du vigneron, bordent le sentier et le ruisseau .
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A l'extrémité du vallon on découvre le village de Ceyrat qui se confond au milieu des arbres.
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Le nouveau pont qu'on a construit récemment sur la route, à l'entrée d'une gorge serrée et profonde, est remarquable par la hardiesse de sa construction.-
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Au-dessous de Ceyrat nous prîmes un sentier pierreux qui conduit, par une montée escarpée, aux ruines de l'antique château de Mont-Rognon, dont la silhouette se dessinait dans le lointain.
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Dans les chartes du moyen-âge, Mont-Rognon portait le nom de mons rugosus (montagne rugueuse), sans doute à cause de l'aspérité de la montagne et de l'accès difficile du château. Il semble avoir été produit par un volcan, car nous remarquâmes un courant de laves et des basaltes prismatiques.
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Parvenus au sommet, nous tombâmes sur la pelouse parsemée de débris du vieux château. Le soleil était à son zénith ; pour trouver un peu d'ombre, nous fûmes obligés de nous réfugier dans une vieille tour qui se dressait au sommet de la montagne. Les murs étaient d'une grande épaisseur, et avaient été construits si solidement que, malgré les outrages des frimas et du temps, ils avaient résisté. Néanmoins, minés sans relâche par les intempéries et la gelée qui pénètre les fissures, ils menaçaient de nous écraser.
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C'était tout ce qui restait de cet antique manoir féodal. Construit à grands frais, au XIIIe siècle, par le comte Guillaume VIII, qui se qualifia le premier du titre de dauphin d'Auvergne, il devint une forteresse imprenable. Par sa position il dominait toutes les campagnes environnantes et défiait l'audace des ennemis du comte. La famille de ce seigneur régna longtemps en Auvergne.
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Nous eûmes le temps de contempler à notre aise le paysage. En tournant le dos au sud, nous avions devant nous la ville de Clermont ; à gauche le gigantesque puy de Dôme, et à droite Gergovia que nous nous réservions de visiter.
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Nous saluâmes une dernière fois ces ruines qui disparaissent insensiblement sous l'action dissolvante du temps. L'ombrageuse politique de Richelieu avait commencé à faire démanteler le château qui finira bientôt par disparaître entièrement. Le silence règne dans ce vieux donjon, et le berger anime seul de ses pas la solitude de ces ruines féodales. »
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Ce texte est entièrement constitué d'extraits du récit attribué à l'abbé Jean Chaumette, ou l'abbé Etienne-Joseph Cosse,
" Souvenirs de Voyage ou Les Vacances en Auvergne ", publié en 1857.
(cliquer sur l'image pour accéder au livre,
sur le site de la Bibliothèque nationale de France, Gallica)
Le berger ayant quitté les pentes de Montrognon, je suis allé le chercher sur les hauteurs de Super-Besse.
Beaumont Châtaigneraie, en été
a
Le syrphe, expert en vol stationnaire, observe la jasione : c'est plus précis que de constater qu'une sorte de guêpe s'approche d'une fleur bleue, et cet été j'ai continué à rechercher des noms de plantes ou d'insectes. J'ai dû commettre des erreurs, car mes observations de plantes, souvent limitées à la fleur, étaient loin d'être complètes. Quant aux insectes, impossible de rechercher précisément l'espèce : les spécialistes en ont recensé beaucoup trop !
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- mélilot jaune - jasione - mélilot blanc
- gaillet gratteron - liseron - grande campanule
- valériane (3)
a
Syrphes d'une autre des 350 espèces présentes en France
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- ronce - polypode - carotte sauvage
- orpin blanc (2) - cerises
- feuille ("trouée") de millepertuis - épiaire droite (2)
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- châtaignier (3)
- galéopsis - orpin des rochers (2)
- aigremoine (3)
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- aster lancéolé - origan (marjolaine) - camomille matricaire
- bouillon blanc (2) - séneçon jacobée
- clématite (2) - coquelourde des jardins
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- saponaire - saponaire visitée par un gazé - prunes
- panicaut (2) - grand plantain (tige)
- campanule - vesse de loup - grand plantain (base)
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criquet genre chorthippus
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- grande bardane - grande mauve - armoise
- ciste (3)
- orobanche - chêne - cornouiller sanguin
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vigne (2) - buplèvre en faux
- châtaignier mort avec lierre - morelle noire - tanaisie
- grand orpin - scabieuse colombaire (2) -
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De grosses fourmis rousses, agressives, protègent leur élevage abrité sous les glands
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- peucédan d'Alsace (2) - panais
- ciste des champs - frêne - cardère
- cirse lancéolé - lépiote élevée (coulemelle) - oeillet
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azuré commun sur origan