Corent, village vigneron
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Les premières pentes
L'ancien village vigneron est accroché tout en longueur au pied d'une falaise, sur un étroit replat à flanc de coteau, mais l'architecte de son église s'en est accommodé, en la construisant très mince derrière son clocher.
La statue de Saint-Verny reproduite plus haut se trouve dans l'église
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Comme au théâtre, les gradins du cimetière permettent à chaque tombe, confortablement installée au soleil, de profiter largement du paysage.
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A l'ouest, la carrière de pouzzolane de Roc Rouge a sculpté d'imposants reliefs aux parois verticales.
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A mi-pente, une source alimente la vénérable station de pompage et l'ancien lavoir. Comme celui-ci est un peu loin du village, une "cabane, ou "baraque", permettait aux laveuses de s'abriter.
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Un peu plus bas, seule la tour de Chalus subsiste d'un château qui prospérait au XIIIe siècle.
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Elle a un air penché, car elle est plantée sur un terrain instable.
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Les parements intérieurs sont en arkose, et en basalte à l'étage. Le reste, c'est du tout-venant d'origine volcanique prélevé sur place : la pierre ne manque pas.
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Tout en bas coule l'Allier, ici au pont des Goules.
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Plus loin en direction des Martres-de-Veyre, en amont du pont de chemin de fer à Longues, la source du Tambour tambourine faiblement, absorbée par le grondement de la rivière.
(cliquer sur l'image pour voir la vidéo)
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La visite n'est pas terminée. Au-dessus du village, nous grimperons sur le plateau, en empruntant le chemin des chèvres.
De Besse au lac Pavin
Le circuit, d'environ 13 km pour une durée de 3 h 30, est détaillé sur le site Netrando. Partant du centre de Besse, il descend au fond de la vallée, découvre la source dont le docteur Goyon vantait les vertus, remonte en longeant un moment la couze Pavin, rejoint le lac Pavin par la route, fait le tour du lac, passe près du lac Estivadoux (une tourbière), traverse une forêt, et redescend vers Besse par un chemin bordé de pâturages, agrémenté de ci de là par d'étranges pierres sculptées et gravées.
La fontaine Goyon
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Elle produit une eau ferrugineuse bicarbonatée,
qui a été exploitée durant quelques années à la fin du XIXe siècle
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Les gorges de la couze Pavin
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Le lac Pavin
depuis la terrasse près du restaurant
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depuis le "point sublime"
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Le lac Estivadoux
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La descente vers Besse
le puy de Pertuysat (1304 m)
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Les pierres gravées
Creste haut perché
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C'est un petit village perché, dominé par les ruines d'un château-fort, dont un soir j'avais aimé les photos prises par Laurence, puis par Helliot qui n'avait pas craint d'effectuer la montée à vélo. Inconsciemment, j'avais dû être impressionné par l'aspect vertigineux du site, car la nuit suivante j'ai rêvé de Creste sur sa crête : entre autres péripéties, je roulais péniblement en voiture sur une piste encombrée de grosses pierres, et je m'apercevais brusquement que j'étais sur une arête bordée de chaque côté par un précipice. La voiture se trouvait bloquée, mais je réussissais à m'en extraire et à rejoindre le village à pied. Voulant atteindre le sommet rocheux, je glissais dans une cavité, et m'y retrouvais coincé jusqu'aux genoux, avec le reste du corps renversé au-dessus du vide. Une foule curieuse sortie du néant commentait la situation sans réagir, mais moi je me sentais bien. Au bout d'un moment, les pierres se sont écartées, consentant à me libérer, et je me suis réveillé.
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En réalité, on se gare facilement à l'entrée du village, et même s'il nécessite une certaine prudence, le sentier conduisant aux ruines du château n'est pas très dangereux. Le sévère avertissement placardé par la commune semble donc être de pure forme. Je n'étais d'ailleurs pas le seul contrevenant : au sommet, deux jeunes gens de la LPO munis de longues-vues et de sandwiches observaient patiemment la migration des pinsons du nord.
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Malgré sa faible superficie - un peu plus de 4 km2 -
et seulement 55 habitants, Creste est bien une commune à part entière
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Au-dessus de la grotte, la chapelle
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Une chance : grâce à des ouvriers qui y travaillent, la chapelle est aujourd'hui ouverte !
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L'accès au château : étroit avec des chicanes
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Du château il ne reste que quelques pans de mur
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Vue vers le sud, avec la pointe du pic de Brionnet
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-A l'ouest, Saint-Diéry et les crêtes du Sancy
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De longs lézards des murailles
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Complété le 13 juin 2013 (intérieur de la chapelle)
Montrognon, dans les pas de l'abbé
« Au-delà de Beaumont, nous suivîmes un petit sentier, à gauche de la grand'route. Il nous mena dans un vallon délicieux. Un petit cours d'eau s'échappait au fond de cette étroite colline située entre la montagne de Mont-Rognon et le puy des Chaumes. Des prairies ombreuses, tapissées d'arbres fruitiers, décorent ce site charmant. Des rangées de saules, tondus tous les trois ans par la serpe du vigneron, bordent le sentier et le ruisseau .
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A l'extrémité du vallon on découvre le village de Ceyrat qui se confond au milieu des arbres.
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Le nouveau pont qu'on a construit récemment sur la route, à l'entrée d'une gorge serrée et profonde, est remarquable par la hardiesse de sa construction.-
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Au-dessous de Ceyrat nous prîmes un sentier pierreux qui conduit, par une montée escarpée, aux ruines de l'antique château de Mont-Rognon, dont la silhouette se dessinait dans le lointain.
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Dans les chartes du moyen-âge, Mont-Rognon portait le nom de mons rugosus (montagne rugueuse), sans doute à cause de l'aspérité de la montagne et de l'accès difficile du château. Il semble avoir été produit par un volcan, car nous remarquâmes un courant de laves et des basaltes prismatiques.
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Parvenus au sommet, nous tombâmes sur la pelouse parsemée de débris du vieux château. Le soleil était à son zénith ; pour trouver un peu d'ombre, nous fûmes obligés de nous réfugier dans une vieille tour qui se dressait au sommet de la montagne. Les murs étaient d'une grande épaisseur, et avaient été construits si solidement que, malgré les outrages des frimas et du temps, ils avaient résisté. Néanmoins, minés sans relâche par les intempéries et la gelée qui pénètre les fissures, ils menaçaient de nous écraser.
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C'était tout ce qui restait de cet antique manoir féodal. Construit à grands frais, au XIIIe siècle, par le comte Guillaume VIII, qui se qualifia le premier du titre de dauphin d'Auvergne, il devint une forteresse imprenable. Par sa position il dominait toutes les campagnes environnantes et défiait l'audace des ennemis du comte. La famille de ce seigneur régna longtemps en Auvergne.
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Nous eûmes le temps de contempler à notre aise le paysage. En tournant le dos au sud, nous avions devant nous la ville de Clermont ; à gauche le gigantesque puy de Dôme, et à droite Gergovia que nous nous réservions de visiter.
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Nous saluâmes une dernière fois ces ruines qui disparaissent insensiblement sous l'action dissolvante du temps. L'ombrageuse politique de Richelieu avait commencé à faire démanteler le château qui finira bientôt par disparaître entièrement. Le silence règne dans ce vieux donjon, et le berger anime seul de ses pas la solitude de ces ruines féodales. »
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Ce texte est entièrement constitué d'extraits du récit attribué à l'abbé Jean Chaumette, ou l'abbé Etienne-Joseph Cosse,
" Souvenirs de Voyage ou Les Vacances en Auvergne ", publié en 1857.
(cliquer sur l'image pour accéder au livre,
sur le site de la Bibliothèque nationale de France, Gallica)
Le berger ayant quitté les pentes de Montrognon, je suis allé le chercher sur les hauteurs de Super-Besse.
Domaine royal de Randan : Isabelle
Au début du XXe siècle, Isabelle modernisa le château, en installant notamment l'eau courante, et l'électricité grâce à un générateur.
Etait-elle vraiment heureuse d'épouser son cousin Philippe ?
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Devant l'orangerie, cette serre bénéficiait d'un double système de chauffage,
par eau chaude circulant dans des tuyaux de cuivre toujours visibles au sol,
et par fermentation du fumier de cheval déposé dans des fosses situées à l'arrière.
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Comme les cuisines dégageaient des odeurs incommodant les résidents, on éloigna celles-ci, réalisant par la même occasion un magnifique toit-terrasse qui rejoignait la chapelle.
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Tout était donc prêt pour recevoir dignement quelques invités :
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-* des jardins en terrasses bien entretenus,
* un petit barbecue avec tournebroche à poulie,
* et les petites brochettes qui vont avec !
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* des tableaux et, pour rire un peu, des caricatures de célébrités :
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Au centre, le banquier Nathan Rotschild ; les deux autres sont des acteurs de l'époque
(celui de gauche, dans le rôle de Michel Rocard ? )
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* des meubles élégants,
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* des trophées de chasse,
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* une vue étendue sur les monts Dôme,
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* et surtout un merveilleux salon chinois ...
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Mais tout cela ne sera guère utilisé.
Isabelle meurt en 1921. Son fils Ferdinand, grand explorateur et chasseur, hérite de la propriété. Mais, accro à la cocaïne, il décède trois ans plus tard d'une overdose, non sans avoir légué ses biens à Maria Isabel, sa noble et jeune épouse espagnole. Une nuit de juillet 1925, c'est dans le salon chinois qu'un feu se déclare, et détruit le château. Maria retourne dans son pays, abandonnant sans regret un domaine auquel elle n'est pas attachée. C'est seulement en 1999 que ses héritiers se souviennent de cette lointaine ruine, et décident de la vendre aux enchères. Elle est maintenant la propriété de la région Auvergne.
-La visite laisse un certain sentiment de frustration : même en étant accompagné par un guide, il n'est pas permis de s'approcher du château, alors qu'il paraît possible de pénétrer sans danger dans la cour d'honneur ou d'avancer un peu sur la terrasse sud, pour voir quelques-uns des éléments de décoration. Pire, la longue terrasse de l'aile des cuisines, entièrement rénovée, est elle aussi inaccessible. Et quant à moi, j'accepte difficilement l'interdiction de toute photographie de la collection d'animaux empaillés de Ferdinand, alors qu'un prudent déclic, sans flash, ne saurait leur faire de mal. Enfin la simple promenade dans le parc est payante, au même tarif que les visites guidées, alors que sous l' Ancien Régime, la propriété non clôturée était librement parcourue par les villageois.
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Domaine royal de Randan : Adélaïde
Philippe d'Orléans, qui prit le nom de Philippe Egalité, était très opposé à la monarchie absolue. Cousin de Louis XVI, il n'hésita pas à voter la mort de ce dernier, avant de finir lui-même sur l'échafaud quelques mois plus tard, en novembre 1793.
Il avait de nombreux enfants, dont le futur roi Louis-Philippe, et Adélaïde. Celle-ci, qui pendant la Révolution voyageait en Angleterre, ne rentra en France, très riche, qu'à l'époque de la Restauration. Elle s'intéressa alors à Randan.
Le château de Randan, connu depuis le XIIe siècle, avait appartenu à diverses familles nobles. Madame Adélaïde l'acheta en 1822, et en fit une splendide demeure, entourée d'un grand parc.
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L'obélisque :
petit clin d'oeil d'Adélaïde à son grand frère Louis-Philippe qui, devenu roi des Français,
décidait à ce moment-là de placer l'obélisque de Louxor sur la place de la Concorde
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Louis-Philippe, la main posée sur la charte qui définit ses pouvoirs
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un séquoïa
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L'église du village est à deux pas, mais une famille de sang royal se devait de disposer d'une chapelle privée.
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Les vitraux ont été fabriqués à la manufacture de Sèvres
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Bon, le poulailler placé juste derrière la chapelle, c'est peut-être une légère faute de goût !
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Adélaïde, restée célibataire, meurt le 31 décembre 1847. Le domaine est alors transmis à un petit-neveu, Philippe, puis au décès de ce dernier en 1894, à son épouse Isabelle.
(à suivre)
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Rencontres artistiques
Les oeuvres installées pour " Horizons 2010" vont bientôt être démontées.
Je présente ici mes quatre dernières rencontres.
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Bonjour, petit bonhomme ! Ainsi, tu as quitté ton équipe de baby-foot pour venir jouer dans les arbres près de la cheminée des fées de Cotteuges ! Vilain garnement !
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Mais pourquoi sont-ils si nombreux, au col de la Croix Saint-Robert, à se disputer ce petit bout de territoire, très venté au surplus, alors que tout autour un grand espace est disponible ?
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A la Bourboule, dans le bois de Charlet, une araignée géante a tenté de construire une majestueuse cathédrale au-dessus du chemin. On admire le travail, mais les fils sont si minces que malgré leurs vives couleurs on distingue à peine la structure de l'édifice.
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Chastreix bénéficie d'un Chastriscope, un instrument installé dans une cabane en bois du plus bel effet, spécialement conçu pour regarder le village dans tous les sens.
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1- "The green Tim", par Module Ranch (Vanessa Steiner et Cédric Shill)
2-" Liberté, Egalité, Pré carré", par François Mallet et Marie-Laure Rabanel
3- "Cathedral", par Sean McGinnis
4- "Chastriscope", par Prisca Cosnier
Le Broc
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A l'extrémité d'une coulée basaltique dominant la plaine, voilà un bon endroit pour construire un château-fort, au pied duquel vont s'agglutiner des villageois recherchant une protection, accordée par le seigneur sous le fardeau du servage. Puis le seigneur se fera tyran, et les habitants ne retrouveront la liberté, dans le meilleur des cas, que vers 1630, si le château est démantelé sur ordre de Richelieu. A défaut, l'attente sera prolongée d'un siècle et demi.
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Au Broc, les paysans n'ont pas attendu aussi longtemps : ils se sont révoltés vers l'an 1340 et ont obtenu une charte de franchise. Puis ils ont fortifié eux-mêmes leur village : c'était nécessaire, car la guerre qui devait durer Cent Ans venait de commencer, et des bandes de malandrins battaient déjà la campagne.
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Le château fut abandonné et tomba rapidement en ruines.
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En 1761, le château fut racheté, divisé en plusieurs lots, puis partiellement rénové : c'est la partie sud, construite avec un souci d'élégance absent de la forteresse moyenâgeuse.
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Avec vue sur la butte de Nonette
Les habitants étaient principalement vignerons. Leurs maisons comportaient toutes une cave, parfois creusée dans la roche, surmontée d'une ou deux pièces à vivre. Elles étaient serrées les unes contre les autres dans des ruelles étroites. Certaines sont maintenant en ruines, abandonnées pour des logements plus confortables.
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Vue sur le donjon
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Aujourd'hui, la collectivité a lancé des travaux de rénovation, notamment près du grand escalier seigneurial, grimpant jusqu'au plateau, et descendu depuis des siècles par les pèlerins de Compostelle.
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Des pierres sculptées sont disposées sur le plateau, sous les marronniers. On peut leur chercher une signification, mais c'est peut-être simplement l'oeuvre d'une personne un peu adroite qui, sans prétention, a gravé les images qui lui sont venues à l'esprit.
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Un blason composé, dans lequel on a reconnu (à gauche)
les armes des seigneurs de Montmorin
" de gueules semé de molettes d'éperon d'argent, au lion de même brochant ",
l'autre partie paraissant inachevée
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la chapelle Notre-Dame de la Chaux, édifiée entre 1667 et 1703
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Le personnage le plus connu ayant vu le jour au Broc est Jacques Pardinel, qui fut chanoine de la cathédrale de Rodez, dont la dalle funéraire du XVIe siècle, ornée de coquilles Saint-Jacques, est placée à l'entrée de l'église.
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Dominant Saint-Nectaire, une esquisse de grotte s'intègre provisoirement dans le paysage : MetAvatar, de Pierre Laurent.
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Les ouvertures attirent le regard vers l'église de Saint-Nectaire.
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Maintenant restaurée et largement ouverte au public, elle exhibe fièrement ses trésors.
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Le regard pénétrant de Saint Baudime
Les sources de Sainte-Marguerite
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Nous voici donc à Sainte-Marguerite et cette vue, qui a été prise depuis l'autre rive, montre l'importance de la station thermale : sur la gauche, une petite usine d'embouteillage, et à droite un bâtiment sans charme qui faisait office d'établissement thermal. Pourtant on nous dit que dans sa période faste, à la fin du XIXe siècle, la station soignait jusqu'à 600 malades (du foie ou de l'estomac) par jour !
Aujourd'hui ces bâtiments sont abandonnés, mais les sources sont toujours présentes, ainsi que quelques vestiges du parc thermal.
Voici la source du geyser. Celui-ci se déclenche toutes les vingt minutes, annoncé par des bouillonnements de plus en plus forts, et retombe au bout de quatre minutes.
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Au centre du parc, un captage est surmonté d'un château-fort miniature plutôt rigolo. Un petit escalier est même prévu, pour accéder aux remparts, et surveiller l'arrivée d'un improbable ennemi.
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C'est au contraire dans un petit bâtiment très ordinaire qu'est installé le captage de la source des Tennis. On n'y voit qu'une grosse tuyauterie et une citerne, mais à la sortie, la vasque s'orne de dépôts calcaires et ferrugineux.
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Cet écoulement se joint à celui de la source de la Chapelle provenant de l'ancienne usine d'embouteillage, pour former un milieu où poussent des plantes halophiles (dont, paraît-il, le plantain maritime, bien plus discret qu'au pré salé du Sail).
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L'ensemble forme un tableau aux couleurs variées, et changeantes au fil des saisons.a
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La source du Héron est protégée par une construction habillée d'une jolie toiture ; elle coule de façon parcimonieuse.a
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Tout près, la buvette octogonale attend le curiste, sans trop se dégrader.
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La source de l'île ne mérite plus son nom : la rivière capricieuse a modifié son cours, laissant l'île se rattacher au rivage. Tant mieux, car la passerelle ne paraissait pas être d'une grande solidité !
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Dans le parc, le bassin est asséché, et le pont maçonné imitant le bois n'enjambe qu'un socle de béton envahi peu à peu par le lierre.
Le promeneur se réjouit de pouvoir accéder à cette propriété privée. Le groupe Intermarché a acheté le site au début des années 1990. Il embouteille sans traitement, dans l'usine récente située de l'autre côté de la route, l'eau de Sainte-Marguerite, minérale et gazeuse, et la vend uniquement dans ses propres magasins.
Tiens, un vulcain essaie de lire les affiches de la cabane des laveuses !
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