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Balades dans le Puy-de-Dôme
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1 juin 2011

La Bresle et les boires

Guide  Chamina  "Au fil de l'Allier", n° 30

En contrebas du bourg de Crevant-Laveine, dans un écrin champêtre, La Bresle aligne face à l'ancien port fluvial  ses murs de clôture flanqués de piliers monumentaux, solides gardiens de maisons cossues.

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mur composite : pierres, galets et graviers de l'Allier, brique et pisé

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pigeonnier                                             fontaine

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Le chemin traverse un bois tapissé d'ail des ours fortement parfumé, et longe successivement deux bras morts de l'Allier (appelés "boires" ) recouverts de lentilles d'eau. De petits détours offrent des points de vue sur la rivière.

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L'ail des ours

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Les  boires

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L'envahissante renouée du Japon

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la prêle

 

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L'Allier

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(à vrai dire, ces trois photos ont été prises un peu plus en aval,
entre Crevant et Vinzelles)

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Le retour s'effectue en montant sur un plateau recouvert en grande partie de cultures ; nous y avons rencontré une cigogne. Plus loin, un petit bois décoré par des enfants imaginatifs nous a attirés.

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La cigogne

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Le petit bois

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Descente vers la Bresle : déviation dans le champ de maïs.


 

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16 mai 2011

Le puy de Crouel

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<<  Plus loin, un puy fameux, que l'on nomme Crouel,
Aux yeux du voyageur paraît un vaste autel ;

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Il s'élève au milieu d'une campagne immense :
Qui sait comment sa masse en ces lieux prit naissance ?

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D'où vient de ses rochers le bitume noirci ?
Le brûlant Phlégéton sortirait-il d'ici ?

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Autrefois je montais sur son sommet pierreux
Et je croyais alors escalader les cieux

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Je t'adresse mes vers, petit mont remarquable
Qu'environne Bacchus de son pampre agréable >>  
(1)

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Deux siècles plus tard, un tel enthousiasme n'est pas de mise : l'immense campagne est très urbanisée, et le calme du lieu est relatif, car il faut parvenir à faire abstraction du bourdonnement continu de la circulation automobile.

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A quelques mètres de l'autoroute, devant leurs cabanes, les jardiniers imperturbables échangent  leurs plants de tomates, en se demandant s'il est bien raisonnable de les repiquer maintenant, alors que les saints de glace ne sont pas passés.

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Quelques cerisiers s'élèvent au-dessus des broussailles ; une cépée de figuiers s'est développée au chaud contre la roche. Bacchus se contente d'une maigre parcelle de vigne peu à peu gagnée par l'envahissante aristoloche clématite.

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Le Crouel signale le début des " indésirables " (2) rejetés à la périphérie de la ville. Les plus acceptables d'entre eux se sont alignés à ses pieds : funérarium et funérarium, cimetière et crématorium. Du camp de tziganes discrètement installé de l'autre côté, près des jardins, ne parvient que l'aboiement d'un chien. Les dépôts d'ordures ne sont pas très loin ; le chantier de l'incinérateur contesté - voir (3) - est encore plus proche.

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En juillet 1939, un militaire a sans doute trouvé la mort en percutant avec son avion le sommet du mont. Ses camarades ont érigé une stèle à sa mémoire, sans préciser les circonstances de l'accident. On ne retient donc que son nom  (qui ne facilite pas les recherches) : le sergent M. Truc.

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Un petit enclos dont le grillage a été enfoncé protège (un peu) des antennes depuis longtemps inutilisées.

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En haut fleurit le chèvrefeuille, en bas le cornouiller. Mêlées aux arbustes et aux rochers, des plantes basses offrent au soleil leurs couleurs variées.

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hélianthème                                pervenche

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euphorbe

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fumeterre

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églantier

 Vue du puy de Crouel depuis la carrière de Gandaillat

 


(1) - " Le panorama naturel " par Jacques Bernard, 1816
 
                                      .Capture_plein__cran_05052011_163416
                               (cliquer sur l'image pour accéder au document)

(2) - " Les Indésirables - Paysage déversoir du trop-plein de la ville " par Adèle Moury : ici.

(3) -  Article du journal " La Montagne " du dimanche 15 mai 2011 :
                       Num_riser0001
                                      (cliquer sur l'image pour l'agrandir)


2 mai 2011

L'abbaye de Randol

Puis-je me promener dans cet espace privé, et qui sont ces hommes vêtus de robes noires qui s'activent sur le domaine, et de quand date cette imposante construction, étonnamment moderne pour un monastère ?

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Conscients de notre ignorance, les religieux ont placé, dès la sortie des parkings, un panneau d'information : 

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«  ... les moines s'engagent à vivre selon l'Evangile, à la manière de Saint Benoît (480-547), qui se fit ermite puis fonda le monastère du Mont-Cassin (entre Rome et Naples).

Les moines vivent en communauté sous la conduite d'un Père Abbé. Leurs journées se partagent entre la prière, l'étude de la Bible, et le travail intellectuel et manuel (activités agricoles, forestières et artisanales).

Saint Benoît dans sa règle leur demande de pratiquer l'accueil tout en gardant la réserve nécessaire à la recherche de Dieu. »

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 « 1968 : Charte de fondation ... la vie bénédictine, absente d'Auvergne depuis deux siècles, va renaître à Randol. [ l'inauguration a eu lieu en 1971 ]

1981 :  le monastère devient Abbaye. Notre-Dame de Randol fait partie de la congrégation de Solesmes. Fondée en 1837 par Dom Guéranger, celle-ci compte quinze monastères en France et quinze à l'étranger.

Dans le monde, 35 000 moines et moniales environ vivent selon la règle de Saint Benoît. »

Et à Randol, ils sont une quarantaine.

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L'abbaye est implantée sur un coteau sec où poussent des buissons épineux, quelques résineux, et une herbe rase parsemée çà et là de fleurettes, surtout potentilles et anémones.

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Est-ce dû à l'aridité du terrain, ou à l'absence d'un jardinier ... toujours est-il que nos pauvres bénédictins donnent l'impression qu'ils ne se nourrissent que de conserves. 

Heureusement, on trouve un peu de bio !

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Bête maudite ou sauveur, créateur ou destructeur, sage ou vicieux... 

 

Au bout de la route, le village de Randol était abandonné. Les moines, qui l'ont restauré de belle façon, y logent maintenant les personnes qui viennent faire retraite au monastère.

 

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En suivant au hasard les sentiers tracés sur le domaine, ou plus méthodiquement à partir du village, on trouve le chemin de croix, qui conduit à un petit sommet.

 

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On s'attarde volontiers, de l'ombre à la lumière, dans l'église abbatiale aux lignes pures et à l'ornementation discrète.

 

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14 avril 2011

Banne d'Ordanche 1930

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A partir du lac de Guéry, l'accès à la banne d'Ordanche est facile : le chemin suivi est une ancienne route, où subsistent encore quelques plaques de goudron, et même une borne Michelin, toutefois illisible.

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Pourtant, cette route ne mène nulle part, hormis la ferme du puy May, une pauvre maison depuis longtemps abandonnée. La ruine est plus à son avantage lorsque les nuages l'enveloppent d'un voile romantique, et que les jonquilles parsèment les alentours de taches de couleur.

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Une homme assez âgé rencontré un jour m'a raconté que, enfant, il venait ici en colonie de vacances. En effet, face à la ferme, on voit des restes d'anciens bâtiments, mais il faut remonter encore plus loin, aux années 1930, pour en trouver l'origine.

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Des baraquements permettaient d'abriter les planeurs Avia, et de loger sans confort leurs pilotes, quelques mois par an. C'est ici que fonctionnait le Centre national de vol sans moteur, dont les activités ont cessé en 1942, sur ordre de l'occupant allemand.

Les planeurs monoplaces étaient hissés sur la crête qui va du puy Loup à la Banne d'Ordanche : un dénivelé de 60 mètres, parcouru avec l'aide d'ânes, de chevaux, ou d'engins motorisés.

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Sur cette crête a été placée la borne des quatre seigneurs, ou plutôt des quatre maires, car elle marque désormais la limite entre les communes du Mont-Dore, de Perpezat, Murat-le-Quaire et Laqueuille. Quant à l'édifice planté au sommet du puy Loup, je considère qu'il s'agit de la tour de contrôle (voir note en bas de page).

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De là, je dispose d'une vue sur la totalité de la piste d'envol.

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 Les planeurs étaient lancés à l'élastique : deux équipes tenant chacune une extrémité du sandow couraient sur le versant nord-ouest. On lâchait tout, et hop !

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selon la dextérité du pilote, l'engin catapulté retombait immédiatement au niveau des hangars, ou beaucoup plus tard et plus loin, en profitant de courants thermiques ascendants.

(2)

C'est ainsi que, le 23 juillet 1935, Eric Nessler est resté en vol durant 16h 05, dans le secteur des roches Tuilière et Sanadoire, battant son propre record de France. (4)

Aujourd'hui, les vols habités sont interdits, à cause de la proximité de la base d'aéromodélisme. Pour prendre de la hauteur, je n'ai donc pas d'autre choix que de monter au sommet de la banne d'Ordanche.

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***

- Dommage, je m'y voyais bien ! Mais le 20 janvier 2013, Georges Laroche m'apporte ces précisions :  

J'ai personnellement bien connu ce lieu à partir de 1943 (j'ai 83 ans ; étant enfant j'allais passer mes vacances d'hiver à la ferme du Guéry).
Je me permets de vous signaler que le bâtiment circulaire qui se trouve au sommet du Puy Loup n'est pas une "tour de contrôle" et n'a aucun rapport avec l'ancien centre de vol à voile. Il n'existait pas à l'époque.
J'ignore sa date de construction. Il s'agit probablement d'une ébauche de table d'orientation.
Par ailleurs je vous signale un superbe album : "Planeurs au dessus des volcans", de Jean Barnérias, publié par la Fédération française de vol à voile."


Renvois :

* photos copiées sur le site de la Bibliothèque nationale de France, "Gallica",
   et provenant de revues numérisées :

1- Aéro, organe hebdomadaire de la locomotion aérienne,

2- Revue aéronautique de France.

* photos tirées du livre d'or de l'Aéro-club d'Auvergne :
3- année 1931.

* précision :
4- Le détenteur définitif du record mondial de durée en planeur monoplace est Charles ATGER, né en 1921 : 56h 15mn du 2 au 4 avril 1952 à Romanin-les-Alpilles.

Voir aussi : La banne d'Ordanche  (randonnée)


1 avril 2011

Pâques : la résurrection

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A Pâques, au petit jour, les saintes femmes approchaient du tombeau de Jésus, munies de fioles pour embaumer le corps.

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Soudain, Marie-Madeleine aperçut une lueur.

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Un ange était assis et de sa main droite leur désignait le tombeau : voyez, il est vide, Christ est ressuscité !

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Et de sa main gauche il leur indiqua la direction : allez vite annoncer la nouvelle aux disciples !

***

Effectivement, Jésus était sorti du tombeau, avec beaucoup d'élégance.

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Dans la journée, il retrouva Marie-Madeleine, qui pour l'occasion s'était parée de beaux habits moyenâgeux.

***

Mais vous, les gardiens, pouvez-vous nous dire comment cela s'est réellement passé ?

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-  Moi ? Euh, j'étais ébloui, je n'ai rien vu !

Et vous deux ?

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- le premier,concentré :        Ah, pour sûr, nous étions attentifs ...
-
le second, désolé :             Mais non, nous n'avons rien remarqué.
- les deux, convaincus :        C'est sûrement un miracle !
-

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Pour cette évocation, je me suis permis d'utiliser :

- le Christ crucifié, du musée Crozatier au Puy-en-Velay,

- un chapiteau sculpté de l'église abbatiale de Mozac,

- un chapiteau sculpté et peint de l'église de Saint-Nectaire,

- les tapisseries de l'église de la Chaise-Dieu.

 


 

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21 mars 2011

Le pic de Brionnet

Le pic de Brionnet a pris son temps pour émerger : au début, il y a vingt millions d'années, ce n'était qu'une cheminée de volcan, dans laquelle la lave s'est solidifiée. Puis l'érosion a fait partir la croûte, laissant nue la masse de roche volcanique, qui  dresse maintenant ses orgues régulières surmontant des blocs de basalte amassés en désordre, parmi lesquels des arbres rabougris parviennent à trouver un peu de nourriture.

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Le panneau placé à l'entrée du chemin décrit clairement l'évolution

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Une table d'orientation permet d'apprécier la vue, dégagée sur 360°.

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Côté Puy de Dôme

Au premier plan, Creste, sa chapelle et les restes de son château

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Au sommet, la chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel, édifiée antérieurement au XVIIe siècle, a été plusieurs fois restaurée. Elle a un beau toit de lauzes.

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chapelle

 


10 mars 2011

Sources salées de Saurier

A Saurier, on traverse le pont médiéval pour suivre,tout de suite à gauche, le sentier qui longe la couze Pavin.

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Les sources salées (et ferrugineuses) émergent dans la pente, et à l'intérieur de cavités creusées lors de travaux miniers entrepris au début du XXe siècle. 

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Après un kilomètre, le sentier atteint la route qui remonte vers Renlaigue puis Cotteuges. Il est alors intéressant de rejoindre Renlaigue. 

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En effet, à Renlaigue, où est puisée l'eau gazeuse commercialisée sous le nom de Saint-Diéry, un peu avant le pont de la Chèvre,

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on découvre une autre source ferrugineuse dont le courant léger se mêle à la force tumultueuse de la couze.

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2 février 2011

Au Pariou

J'y cours !

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En direction de Vulcania, tout de suite après avoir traversé la Fontaine-du-Berger, on se gare au pied du puy des Goules, sous un ciel prometteur.

Mais rien n'est garanti : trois-quarts d'heure plus tard, vu du sommet du Pariou, le puy des Goules a un autre aspect.

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Une autre fois, il se distingue, seul à être ensoleillé.

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Le Pariou est capricieux, lui aussi.

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Pour y grimper, il n'existe plus maintenant que deux voies bien balisées, car le piétinement de nombreux visiteurs, sur divers passages, précipitait l'érosion des sols.

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Le sentier nord passe à travers bois.

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Au sud-est, surveillé par le puy de Dôme, on accède au sommet par un long escalier de bois légèrement surélevé.

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escalier   affiche pariou

 

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Un sentier a également été aménagé pour descendre au fond du cratère.

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21 janvier 2011

Puy Mardou

On ne s'attend pas à trouver un tel paysage, fait de rochers dressés, d'herbe sèche et rase pâturée par des moutons, aux abords immédiats de Clermont-Ferrand.

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Il suffit pourtant de monter sur le plateau (givré, venté) de Gergovie :

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On suit le sentier (fléché) sur le coteau exposé au sud.

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Il conduit d'abord au village de Gergovie (avec le soleil dans les yeux) :

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Dans la descente, on remarque (entre autres plantes, mais en hiver elles sont discrètes) un arbuste rare dans la région : le baguenaudier, appelé également "arbre à vessies" .

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Là, c'était en octobre.
Maintenant les vessies translucides sont ratatinées,et les feuilles ont disparu
(l'arbrisseau produit des fleurs jaunes en mai, et des fruits rouges en été) .

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(20 juillet 2011)

Pour plus de précisions, voici les panneaux placés sur le parcours par les collectivités publiques et le CEPA :

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(cliquer sur l'image pour agrandir)


11 janvier 2011

Corent, ville gauloise

Nous arrivons sur un large plateau occupé par un terrain de sport, des cultures, une légère dépression qui ne mérite plus son nom de "lac",

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et le mamelon boisé formé par le puy de Corent (621 m).

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On remarque aussi des vestiges de construction, mais aucun être humain n'habite sur le plateau.

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vestiges

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Mais voici une parcelle de terrain curieusement décorée : des quilles, des poteaux pour jouer à cache-cache ?

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Nullement, c'est tout autre chose : nous sommes sur l'emplacement d'une ville d'au moins 10 000 habitants, d'abord gauloise puis gallo-romaine. Nous arrivons sur la grand-place, devant le sanctuaire :

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Ces aménagements évoquent donc, après plusieurs années de fouilles, les découvertes faites ici. Le sanctuaire gaulois est un lieu de culte délimité par un mur fait de bois et torchis, comportant des enclos, des fosses, et tout autour une galerie couverte soutenue par des colonnes en bois.
L'espace est destiné au sacrifice d'animaux - ici, principalement des moutons - dont les bas morceaux seront offerts aux dieux, tandis que les hommes  dégusteront les gigots, le tout (la fosse des dieux comme le gosier des participants) copieusement arrosé de bon vin d'Italie.
Les amphores sont conservées sur place, ainsi que les os soigneusement triés après pourrissement des chairs ; des crânes de bêtes sacrifiées sont fixés sur les poteaux de la galerie, face à l'entrée.

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Il est maintenant possible de visiter (virtuellement) le sanctuaire tel qu'il se présentait, juste avant la conquête romaine : ici.

*

Vue vers le sud

Vue vers le nord

 


(1) - Image tirée de cette affiche  affiche pour l'exposition consacrée à la ville gauloise de Corent, au musée de la Céramique de Lezoux.

(2)- Images provenant du site traitant des fouilles de Corent : LUERN.

 


 

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