Place de l'Eglise
D'habitude, le départ des balades est fixé sur la place de l'Eglise. Ici, les parcours ne manquent pas, pour rejoindre Mozac, Riom ou Volvic, gravir la colline de Mirabel, ou observer le système de répartition de l'eau autrefois surveillé par les aigueurs. Mais pour une fois les visiteurs garent leur voiture près de la mairie, et non devant l'église.
A Marsat, pourtant, c'est bien l'église qui vous attirera irrésistiblement, sachant que sa porte n'est jamais close, et dès lors que vous aurez pu apercevoir sa Vierge noire. Ne faites pas comme moi la première fois, remarquez bien qu'un interrupteur sur la gauche permet de l'éclairer.
Le château-fort qui se dressait ici cachait ses murailles sous une enveloppe de lierre. Elles commencent aujourd'hui à se libérer, sous l'impulsion de l'association des amis de Marsat. Du coup, la belle fontaine érigée en l'honneur de François 1er est provisoirement cachée par les barrières du chantier.
L'église comporte deux nefs accolées, la plus ancienne datant du Xe ou XIe siècle : c'était la chapelle d'un couvent de Bénédictines, dont il reste aussi le porche, et des vestiges du cloître.
A l'entrée, un chapiteau a été reconverti en support de bénitier.
Une curieuse roue, sur laquelle s'enroule une chandelle de cire, est suspendue à la voûte. A l'origine (très ancienne), elle était offerte chaque année à la Vierge pour attirer sa protection. De nos jours, bien accrochée, elle ne semble plus vouloir bouger, même en procession, et sa flamme ne scintille plus.
Dans une niche, un trésor est exposé. Sur la gauche, face à la tête d'un homme appliqué à maintenir l'édifice, une vierge et son fils, avenants mais un peu mièvres, nous préparent à la vision des stars hiératiques encore dans l'obscurité.
Ça y est, j'ai appuyé sur le bouton !