Les sources de Sainte-Marguerite
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Nous voici donc à Sainte-Marguerite et cette vue, qui a été prise depuis l'autre rive, montre l'importance de la station thermale : sur la gauche, une petite usine d'embouteillage, et à droite un bâtiment sans charme qui faisait office d'établissement thermal. Pourtant on nous dit que dans sa période faste, à la fin du XIXe siècle, la station soignait jusqu'à 600 malades (du foie ou de l'estomac) par jour !
Aujourd'hui ces bâtiments sont abandonnés, mais les sources sont toujours présentes, ainsi que quelques vestiges du parc thermal.
Voici la source du geyser. Celui-ci se déclenche toutes les vingt minutes, annoncé par des bouillonnements de plus en plus forts, et retombe au bout de quatre minutes.
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Au centre du parc, un captage est surmonté d'un château-fort miniature plutôt rigolo. Un petit escalier est même prévu, pour accéder aux remparts, et surveiller l'arrivée d'un improbable ennemi.
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C'est au contraire dans un petit bâtiment très ordinaire qu'est installé le captage de la source des Tennis. On n'y voit qu'une grosse tuyauterie et une citerne, mais à la sortie, la vasque s'orne de dépôts calcaires et ferrugineux.
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Cet écoulement se joint à celui de la source de la Chapelle provenant de l'ancienne usine d'embouteillage, pour former un milieu où poussent des plantes halophiles (dont, paraît-il, le plantain maritime, bien plus discret qu'au pré salé du Sail).
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L'ensemble forme un tableau aux couleurs variées, et changeantes au fil des saisons.a
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La source du Héron est protégée par une construction habillée d'une jolie toiture ; elle coule de façon parcimonieuse.a
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Tout près, la buvette octogonale attend le curiste, sans trop se dégrader.
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La source de l'île ne mérite plus son nom : la rivière capricieuse a modifié son cours, laissant l'île se rattacher au rivage. Tant mieux, car la passerelle ne paraissait pas être d'une grande solidité !
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Dans le parc, le bassin est asséché, et le pont maçonné imitant le bois n'enjambe qu'un socle de béton envahi peu à peu par le lierre.
Le promeneur se réjouit de pouvoir accéder à cette propriété privée. Le groupe Intermarché a acheté le site au début des années 1990. Il embouteille sans traitement, dans l'usine récente située de l'autre côté de la route, l'eau de Sainte-Marguerite, minérale et gazeuse, et la vend uniquement dans ses propres magasins.
Tiens, un vulcain essaie de lire les affiches de la cabane des laveuses !
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