Coudes
Au fil de l’ Allier
C'est un village malchanceux, dominé d'un côté par le donjon de Montpeyroux, et déchiré de l'autre par l'autoroute. On comprend mal aujourd'hui comment les autorités ont pu oser choisir un tel trajet, qui comporte un toboggan géant construit délibérément au-dessus des maisons. Et ça uniquement pour permettre à la route de serpenter dangereusement jusqu'à Issoire, à l'étroit entre un cours d'eau capricieux capable de l'inonder, et une falaise qui, ébréchée pour les besoins de la cause, est sujette aux éboulements.
Malgré tout, le centre ancien de Coudes, blotti au confluent de la couze Chambon et de l'Allier, échappe au bruit de fond des automobiles. Il conserve son harmonieuse architecture de village vigneron, et la promenade au bord de l'eau est plaisante.
Le pont gothique (XIVe siècle) sur la couze Chambon...
...doté d'un panneau Michelin (plus récent) qui ravit les amateurs
Ici, la couze Chambon rejoint l'Allier
Au carrefour, il faut respecter les règles de priorité
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Le pont suspendu, construit en 1846, détruit par les Allemands en 1944 et reconstruit après la guerre, n'est plus autorisé aux voitures.
source : Notrefamille.com
Supplanté par un ouvrage moderne inauguré en 1976, il a perdu maintenant une grande partie de son utilité. Mais il est bien entretenu et reste beau.
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Points d'attache
L'eau de la source ferrugineuse est gracieusement mise à notre disposition :
Un petit canal (que l'on appelle ici béal), longe la couze Chambon jusqu'au coeur du village et alimente les jardins alentour.
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Quelqu'un a dû déranger les pigeons
Le sentier, après être passé sous l'autoroute, continue à longer le béal jusqu'à la dérivation.
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J'ai appris que le mécanisme de réglage des vannes avait pour nom une martelière
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Au sud, des habitations se construisent sur le coteau, pourtant exposé au bruit obsédant dont j'ai déjà parlé.
Encore quelques pas, et Coudes ne sera plus visible. A l'est, c'est Buron qui apparaît, au pied de sa forteresse moyenâgeuse détruite par un incendie au XVIIIe siècle.
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