L' aurore, le ciel azuré, la nuit étoilée, n'est-ce pas poétique pour évoquer des papillons diurnes et nocturnes ? En fait, c'est le résultat d'un simple classement alphabétique, arrêté dans un premier temps à la lettre E. Cet ordre est purement aléatoire : je n'ai pas retenu le nom scientifique, mais l'appellation courante ... Or, en français, ces papillons ont toujours plusieurs noms, souvent dérivés des couleurs qu'ils arborent. Par ailleurs, j'ai pu commettre des erreurs d'identification ; n'hésitez pas à me les signaler !
- agreste
Très énervant, il replie toujours ses ailes lorsqu'il se pose.
Près du Boulou, le 15 juillet 2011
Sur la montagne de la Serre, le 17 juillet 2011
- amaryllis
Ce papillon très commun, observé aux alentours de Nadaillat le 13 août 2008, peut facilement être identifié : le rond noir sur les ailes antérieures comporte deux points blancs, au lieu d'un seul chez les fadets ou les céphales.
- aurore
IiIci, au Mont-Dore le 13 avril 2011, c'est un mâle,
reconnaissable à ses ailes antérieures à moitié orange
- azuré commun ou argus bleu, ou azuré de la bugrane
A Mirefleurs, le 7 septembre 2008
Ceyrat le 13 mai 2014, un mâle;
- belle-dame
C'est un papillon migrateur, qui ne s'arrête pas régulièrement chez nous. Mais cette année, il a fait un passage très remarqué partout en France. Le 12 mai 2009, un petit groupe faisait halte sur mon lilas fleuri.
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- bombyx à livrée
Le 19 mai 2007, à Villossanges
(Wk)
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- bombyx de la ronce
Le 11 novembre 2007, à Madriat
(Wk)
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- bombyx du chêne
Le 13 août 2008, à Nadaillat
Le 3 juin 2009, à Beaumont
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- bombyx disparate
29 juillet 2008
Chez moi, il reste isolé, et sa chenille se promène sans crainte.
Le 13 juillet 2013, elle gambade
Le 21 juillet, elle a été victime d'un prédateur qui n'a laissé que la tête
Mais dans le Var, certaines années, elle peut faire de gros dégâts :
(Var Matin du 8 juillet 2009)
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- carte géographique
Ce papillon doit son nom aux rayures blanches visibles sur le dessous des ailes, qui peuvent faire penser à un réseau routier. Ici, à Mezel sur un chemil en bordure d'Allier le 1er juin 2010, il est sous sa forme printanière.
La génération de l'été a des couleurs différentes, où domine le noir :
Toujours au bord de l'Allier, à Coudes le 22 juillet 2013
- citron
A Picherande, le 31 juillet 2011
Dans mon jardin, le 14 août 2012
- crambus lathoniellus
Il n'a pas de nom familier, ce papillon à peine plus gros qu'une mite, qui volète près du sol lorsque les pas du promeneur le dérangent, sur les chemins bordant des prairies.
- Cuivré de la verge d'or
A Randanne, le 21 juillet 2012
- découpure
Une sorte de noctuelle, chez moi le 28 septembre 2008
- demi-deuil
aa
En haut, à Saint-Gervazy, le 27 juin 2008, puis près du puy de la Vache le 13 juillet 2010. Et en bas, mais beaucoup plus bas sur la carte de France, près de Narbonne le 25 juin 2009.
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- écaille chinée
C'est un papillon de nuit qui butine le jour et adore les eupatoires, comme ici à Saint-Hérent, le 27 août 2006.
A la maison, discrète mais souvent présente, l'écaille chinée prend ses aises, jusqu'à s'installer le 30 août 2009 sur un batik rapporté du Sénégal, dont les couleurs lui ressemblent tant qu'on a l'impression que le tableau attendait qu'elle vienne y apporter la touche finale, et n'en plus bouger : elle est venue mourir ici.
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- écaille pourprée
Dans mon jardin elle ne montre que du jaune tacheté de noir. Mais parfois elle étend ses ailes ...
... et laisse apparaître le rouge dans d'autres conditions que sèchement clouée sur une planche, je l'espère pour elle.
- écaille tigrée
J'adore cette élégante qui m'a rendu visite le 6 juin 2007, en se plaquant à la fenêtre du salon (je l'avais déjà montrée).
- éphémère
Ci-dessus, c'est à Narbonne, le 14 septembre 2007. Mais l'éphémère se risque aussi parfois à affronter les rigueurs du climat auvergnat :
Sur une vitre de ma cuisine, le 11 juin 2012, après une journée de pluie
- étoilée (orgyia antiqua)
Le 15 août 2008, la chenille stationnait sur un muret. Déjà bien protégée par ses avertisseurs rouge vif, ses soies urticantes, et ses quatre brosses jaunes sur le dos, elle a montré son mécontentement en sécrétant une grosse goutte de liquide toxique.
Le papillon est moins remarquable, surtout la femelle qui n'a même pas d'ailes et reste quasiment immobile. Elle se borne à émettre des phéromones pour attirer les mâles, et ensuite pondre sur place des centaines d'oeufs. Voici l'accouplement :
Suite : - Du fadet à la pudibonde - Du ramoneur à la zygène
Nota : Les photos ajoutées aux miennes sont toutes issues de Wikimedia Commons, et repérées par les lettres Wk.
(Complété le 13 mai 2014)